L’ouverture du premier magasin permanent au monde a suscité la polémique en France après la vente en ligne de poupées sexuelles ressemblant à des jeunes filles, ainsi que des armes de catégorie A.
Après avoir retiré tous les produits illicites de son site, Shein ne subira pas, pour l’instant, de suspension en France, mais reste sous « surveillance étroite » du gouvernement et est encore sujette à des procédures judiciaires.
En ce qui concerne la plateforme de vente en ligne, une nouvelle évaluation de la situation est prévue pour la semaine prochaine, à la demande du Premier ministre français Sébastien Lecornu, tandis que le ministère de l’Intérieur s’est tourné vendredi vers le tribunal judiciaire de Paris pour « mettre fin aux graves atteintes à l’ordre public causées par les manquements répétés de Shein ».
Le directeur du Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV) s’est félicité aujourd’hui de l’affluence à la boutique de Shein, plateforme fondée en 2012 en Chine et maintenant basée à Singapour, régulièrement accusée de pollution environnementale et de conditions de travail indécentes.
« En quelques jours, plus de 50 000 visiteurs sont venus découvrir la première collection Shein au BHV », a déclaré Frédéric Merlin sur le réseau social Instagram.
L’exécutif souhaite encore « élargir la collection avec une offre plus complète pour hommes, un espace enfant, une gamme plus large de robes et des pièces basiques plus accessibles pour répondre à tous les styles de vie ».