Ministères de l’Environnement et des Infrastructures visés par des perquisitions liées à Transtejo.

Ministères de l'Environnement et des Infrastructures visés par des perquisitions liées à Transtejo.

La même source a indiqué à l’agence Lusa que les perquisitions au ministère de l’Environnement ont eu lieu dans l’après-midi.

En réponse à Lusa, le ministère des Infrastructures et de l’Habitation a confirmé la réalisation de perquisitions par la Police Judiciaire au Secrétariat d’État à la Mobilité et chez Transtejo — Soflusa, affirmant que « tout le soutien et la collaboration nécessaires ont été fournis aux enquêteurs ».

La Police Judiciaire a annoncé aujourd’hui que Transtejo a fait l’objet de perquisitions pour des soupçons de fraude dans l’obtention de subventions, d’un montant de 17 millions d’euros, indiquant que l’opération résultait d’une enquête dirigée par le Parquet européen.

L’opération « Navis », développée par l’Unité Nationale de Lutte Contre la Corruption dans l’entreprise qui assure les liaisons fluviales entre Lisbonne et la rive sud du Tage (district de Setúbal), visait l’exécution de sept mandats de perquisition non résidentiels, pour enquêter sur des « crimes de fraude dans l’obtention de subvention, de corruption active et passive et/ou de prévarication, dans le renouvellement de la flotte », a annoncé la PJ dans un communiqué.

« Dans l’enquête en cause, la TTSL — TRANSTEJO SOFLUSA, S.A. a bénéficié de la participation de fonds communautaires, d’environ 17 millions d’euros, dans le cadre du POSEUR — Programme Opérationnel de Soutenabilité et d’Efficacité dans l’Utilisation des Ressources du Portugal 2020 », selon la même source.

Les investigations se poursuivent, dans une affaire liée au lancement d’un concours public international en février 2020 pour la fourniture de 10 navires électriques et d’un ensemble de batteries, avec un montant de base de 57 millions d’euros.

Aujourd’hui également, la police a exécuté cinq mandats de perquisition non résidentiels, dans le cadre d’une enquête dirigée par le DIAP Régional de Lisbonne, où des crimes de participation économique dans un marché sont investigués.

Dans cette enquête, les accusations soutiennent « une violation systématique des règles de la commande publique par le conseil d’administration de Transtejo », dans le cadre de la gestion de la maintenance des navires, essentiellement, « diverses attributions par ajustements directs à des entreprises appartenant au groupe ETE ».