Le Commandement Métropolitain de Lisbonne de la Police de Sécurité Publique (PSP) a arrêté le 7 décembre dernier à São Domingos de Rana, à Cascais, un homme de 49 ans soupçonné de violences domestiques.
« Tout au long de la relation, le suspect a montré un déséquilibre émotionnel et un comportement agressif envers la victime, se montrant excessivement jaloux, contrôlant tout le contenu du téléphone portable de celle-ci, l’accusant d’avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes et l’injuriant fréquemment », a déclaré la police dans un communiqué envoyé aux rédactions.
Le suspect aurait agressé alors sa compagne, une femme de 42 ans avec laquelle il avait une relation depuis trois ans.
L’autorité commence à relater les faits à partir du 27 septembre, lorsque, vers minuit trente, le suspect commence à accuser sa compagne de le tromper avec d’autres hommes. « Face à ce scénario, la victime décide de quitter la résidence », mais elle est empêchée par l’homme qui la retient.
« Le suspect, en maintenant la victime au sol, appuie sur ses bras pour l’empêcher de quitter les lieux, mais elle parvient à se libérer et à partir », indique la même note, précisant que la femme a abandonné les lieux sans son téléphone portable.
Le suspect, qui a refusé de restituer l’appareil, en a profité pour envahir la vie privée de la femme, sans son consentement, accédant à son e-mail et à ses réseaux sociaux, « envoyant des photos intimes de celle-ci à des tiers et les partageant sur le réseau social » de la victime.
Au début du mois suivant, le 6 octobre, « le suspect a envoyé un e-mail à la victime pour l’insulter et l’informer qu’il serait préférable pour elle de fuir, car il allait la tuer ».
Quelques semaines plus tard, le l’homme a surpris la femme lorsqu’elle est sortie de chez elle pour jeter les ordures, commençant à l’insulter en public et finissant par lui donner « une gifle au visage ». L’incident, qui s’est produit le 29 octobre, n’a pris fin que lorsque la victime a pris son téléphone pour appeler la police.
En novembre, les 4 et 22, l’homme « a poursuivi la victime de son domicile jusqu’à son lieu de travail, allant même jusqu’à s’adresser à elle en public et à l’injurier à haute voix dans le but évident de l’humilier ». Lors d’un de ces incidents, le suspect est allé jusqu’à « accélérer son véhicule en direction de la victime », comme pour l’écraser, tout en continuant à l’insulter.
Le 8 décembre dernier, le détenu a été présenté à l’autorité judiciaire compétente qui a décidé d’appliquer la mesure de coercition la plus sévère à l’homme : prison préventive.
