Maria Rueff retourne à Almada pour jouer dans ‘Éloge du rire’

Maria Rueff retourne à Almada pour jouer dans 'Éloge du rire'

Sept ans après avoir participé pour la première fois à une création de la CTA – « Nathan le Sage » de Gotthold Efraim Lessing -, Maria Rueff retourne au Théâtre Municipal Joaquim Benite, « dans une recherche à quatre mains avec Rodrigo Francisco pour un domaine qu’elle connaît bien mais où elle ne cesse d’être étonnée », peut-on lire dans le synopsis de la CTA concernant la pièce.

 

Dans « la véritable traque qui a suivi les sources et les références sur le sujet, voici qu’un manifeste futuriste miraculeusement s’est révélé : ‘A contrador’, de l’italien Aldo Palazzeschi (1885-1974) », ajoute le synopsis.

« Fusil à l’épaule, tir assuré, et voilà que l’œuvre tombe en spirales de plus en plus serrées », sans que l’on sache « où elle va atterrir », dans une « chasse » assistée par le metteur en scène et acteur Hajo Schüler, de la compagnie allemande Familie Floz, « un véritable ‘maître du masque’, bien connu du public d’Almada », conclut le synopsis de la pièce.

Le spectacle de Hajo Schüler, Maria Rueff et Rodrigo Francisco est à l’affiche jusqu’au 30 novembre dans la Salle Principale du théâtre municipal, avec des représentations du jeudi au samedi à 21 heures, et le mercredi et le dimanche à 16 heures.

À la scénographie Marta Carreiras, aux costumes Dino Alves, à la conception lumière Guilherme Frazão, au design sonore Daniel Mendrico, et au maquillage Natália Bogalho.

« Rien n’est profondément triste, tout est comique » est le titre des conversations habituelles de la protagoniste de la pièce avec le public, qui se tiendront le samedi après-midi, dans le foyer du théâtre, toujours à 18 heures, parallèlement à la pièce.

Le thème des conversations part du futuriste italien Aldo Palazzeschi (1885–1974), célébré dans son manifeste « O contrador », où il affirme « Plus l’homme découvrira de rire dans la douleur, plus il sera profond ».

« Qui est sur scène quand on est sur scène : l’origine du rire, sa relation avec le pouvoir, le comique et la censure » est le sujet de la première conversation, qui aura lieu samedi, avec l’humoriste et écrivain Ricardo Araújo Pereira.