Márcia fait ses débuts dans les arts plastiques avec une exposition sur l’erreur.

Márcia fait ses débuts dans les arts plastiques avec une exposition sur l'erreur.

Intitulée « É Preciso Espaço para Falhar », l’exposition sera visible jusqu’au 28 février 2026, reflétant un processus créatif développé sur environ 20 ans, avec pour axe central l’idée de l’erreur comme élément fondamental de la création artistique, selon un communiqué de presse sur l’exposition.

Connue pour sa carrière musicale, avec des chansons comme « A Insatisfação » et « Bom Destino », Márcia présente dans cette exposition un ensemble de travaux croisant dessin, peinture, photographie et installation, révélant une dimension artistique qui a accompagné son parcours, mais qui jusqu’à présent était restée silencieuse.

Ana Márcia de Carvalho Santos, chanteuse, compositrice, écrivaine et aussi artiste plasticienne, née à Lisbonne en 1982, diplômée en Peinture par la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Lisbonne, a continué à s’engager dans les arts visuels avant de s’affirmer comme interprète, des pratiques qui étaient déjà apparues dans des contextes éditoriaux, notamment dans le livre « As Estradas São para Ir ».

Márcia a gagné en visibilité avec le groupe Real Combo Lisbonense, à partir de 2008, où elle interprétait des classiques de la musique légère et romantique. En 2009, elle a sorti l’EP « A Pele que Há em Mim », qui inclut la chanson homonyme plus tard devenue populaire dans le duo avec JP Simões, nommée aux Globes de Cristal.

Selon Márcia, citée dans le communiqué, le titre de l’exposition est né d’une phrase écrite spontanément sur un dessin, reconnue ultérieurement comme la synthèse d’une réflexion continue sur la question de l’échec et de la tentative.

« L’erreur a cessé d’être un obstacle pour devenir un chemin », affirme l’artiste, pour qui se tromper représente une forme de découverte et de liberté créative, « plus proche de la vérité personnelle que la quête d’un résultat parfait ».

La réflexion sur l’erreur traverse tout le parcours de l’exposition, s’assumant comme matière première d’une pratique marquée par l’expérimentation, l’insistance et le doute, car l’artiste reconnaît que, bien qu’elle traite ses propres erreurs avec exigence, c’est en elles qu’elle a trouvé « un espace d’humanité et d’authenticité ».

Une grande partie des œuvres présentées ont pour point de départ les ateliers où elle a travaillé au fil des années, des espaces qu’elle décrit comme « refuges et lieux de recueillement, protégés du regard extérieur ».