Dans une note publiée sur le site officiel de la Présidence de la République, Marcelo Rebelo de Sousa donne son approbation à la proposition du gouvernement pour la création, à titre expérimental, de Centres à Haut Rendement dans le domaine de l’Obstétrique et de la Gynécologie (CED-ObGin), dans le cadre du Service National de Santé, mais a émis des avertissements.
Le chef de l’État espère que « les consensus minimaux invoqués dans les conditions de travail correspondent effectivement à la réalité ».
D’autre part, selon la même note de promulgation, Marcelo Rebelo de Sousa espère également que la solution actuellement trouvée, « déjà en soi prudente et expérimentale », « parvienne à être plus qu’une ressource à court terme et ouvre des perspectives systématiques et durables ».
Le 5 novembre, le Conseil des ministres a approuvé la version finale du décret sur les centres à haut rendement d’obstétrique et de gynécologie, qui avait déjà été soumis à une réunion du gouvernement fin octobre.
Selon le communiqué, les Centres à Haut Rendement dans le domaine de l’Obstétrique et de la Gynécologie (CED-ObGin) fonctionneront comme « des structures de gestion autonomes basées sur un modèle innovant, afin de renforcer l’attractivité et la rétention des professionnels ».
Le gouvernement a annoncé qu’ils commenceront à fonctionner en 2026 à titre expérimental.
Avec la création de ces centres, le ministère de la Santé vise à garantir une liste de services « hautement différenciés, de formation, de recherche » dans le SNS et à faire en sorte que les « professionnels, lorsqu’ils terminent leur internat, souhaitent rester » dans le service public, mais aussi que « certains puissent même avoir intérêt à revenir », a déclaré Ana Paula Martins.