« Il est fondamental de savoir comment cela va s’organiser, comment cela va fonctionner, car c’est un Gouvernement de quatre ans et c’est une planification de quatre ans qu’il est important d’entendre de la part du Gouvernement », a déclaré Marcelo Rebelo de Sousa, en réponse aux journalistes, à la Fondation Calouste Gulbenkian, à Lisbonne.
Le chef de l’État s’est abstenu de commenter l’action d’Ana Paula Martins et a conseillé « d’attendre pour voir » ce que dira la ministre.
Interrogé sur le fait qu’il n’a pas été plus exigeant avec d’autres ministres de la Santé par le passé, il a rétorqué qu’il a maintenu « même un soutien public » aux précédents titulaires du poste et a cité en exemple Adalberto Campos Fernandes.
« Je me souviens, par exemple, d’un ministre socialiste, dès le début, qui faisait face à de nombreuses critiques, nombreuses, nombreuses critiques, et qui a ensuite été remplacé, mais j’ai pensé qu’il était important de voir et de lui donner du temps pour qu’il puisse prouver s’il avait ou non les moyens de réaliser une politique donnée », a-t-il mentionné.
Interrogé sur les problèmes des urgences médicales, Marcelo Rebelo de Sousa a insisté sur le message selon lequel « il est important de voir ce que la ministre dira sur ce qui va se passer dans les prochains mois et les prochaines années ».
« Il est très important de savoir exactement comment le SNS va fonctionner, avec quels moyens, quelle organisation, quel leadership et quelle capacité de résoudre ces divers problèmes, ceux-ci et d’autres », a-t-il ajouté.
