À son arrivée dans la Principauté, jeudi soir, le chef de l’État a déclaré qu’il est nécessaire d’agir davantage pour défendre l’environnement et d’atteindre les objectifs fixés, ce qui, a-t-il regretté, « n’a pas été le cas ».
« Malheureusement, le climat et l’environnement ne sont plus des priorités. Nous parlerons de cela et des océans, sujet pour lequel Monaco a toujours soutenu le Portugal dans notre lutte pour l’environnement, le climat et les océans. Mais c’est une priorité qui s’est perdue ces deux dernières années », a-t-il observé.
C’est la première visite d’État de Marcelo Rebelo de Sousa à Monaco et l’une des dernières de son mandat.
À moins de deux mois des élections présidentielles, prévues pour le 18 janvier prochain, et à environ trois mois et demi de la fin de ses fonctions (9 mars 2026), Marcelo effectue son 170ème voyage à l’étranger, un décompte qui inclut, outre les visites officielles, tous les autres déplacements, pour diverses raisons, et divisés par pays, même s’ils ont été effectués consécutivement.
Marcelo Rebelo de Sousa sera accueilli le matin au Palais du Prince de Monaco par Albert II lors d’une cérémonie avec honneurs militaires, hymnes nationaux et revue de la garde d’honneur, suivis d’une audience, d’un déjeuner et de la signature d’un accord de coopération bilatérale.
En début d’après-midi, le Président de la République visitera une exposition photographique sur le Roi D. Carlos – qui était ami du Prince Albert I, l’arrière-arrière-grand-père de l’actuel souverain, partageant tous deux une passion pour l’océanographie – et participera à l’inauguration d’un buste de l’ancien monarque portugais dans les jardins de Saint-Martin, à proximité du palais.
Ensuite, le chef de l’État effectuera une visite au Musée océanographique de Monaco, le même lieu où, en fin d’après-midi, il offrira une réception à la communauté portugaise dans la Principauté, après quoi il retournera à Lisbonne.
Selon une note publiée par la Présidence de la République sur le site officiel, cette visite d’État « témoigne des liens historiques et d’amitié entre les deux pays, ainsi que du désir de renforcer la coopération bilatérale sur des questions d’intérêt commun, avec un accent sur la préservation des océans et de la biodiversité ».
