Lors d’une déclaration aux journalistes à l’École de Vila Verde, dans le district de Braga, où il a donné un cours sur la participation civique des jeunes, Marcelo a également souligné que l’économie portugaise « a des bases solides pour les prochaines années ».
« L’idée est qu’il y a une législature de quatre ans, l’exécutif doit durer et la composition du parlement doit durer quatre ans. Par conséquent, il n’y a pas de raison pour que les futurs budgets soient plus compliqués, sauf si le monde entre dans une situation encore plus difficile que celle actuelle », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État a rappelé que le Portugal a encore 14 ou 15 milliards d’euros du PRR « à mettre en œuvre sur le terrain », dispose des fonds du Portugal 2030, voit le secteur du tourisme « très performant », a des investissements « bien orientés », et la gestion des finances publiques « aussi en équilibre ».
« Je ne vois pas ce qui pourrait changer dans ces aspects dans les prochaines années. Par conséquent, il faudrait une grande crise internationale. Or, l’Allemagne commence à donner quelques signes de reprise économique. Si cela se produit dans d’autres pays comme la France, d’autres pays comme l’Espagne, avec lesquels nous avons de grandes relations commerciales ou économiques, avec la diversification des marchés, je pense que l’économie portugaise a des bases solides pour les prochaines années », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le budget de l’État pour 2026, Marcelo a indiqué qu’il faut attendre la fin novembre pour avoir le « portrait complet » du document, mais il a toujours avancé qu’il s’agit d’un budget « réduit au minimum ».
« Tous les cavaliers [budgétaires] sont sortis. Les cavaliers étaient les propositions d’autorisation législative, qui étaient insérées dans le budget pour ensuite donner lieu à des lois de l’Assemblée de la République. Cela est sorti, mais reste la partie économique et sociale. Attendons la vote en spécialité, car là chaque parti veut tirer la couverture à lui, voyons ce qui en ressort », a-t-il conclu.
Le budget de l’État pour 2026 a une approbation garantie, le PS ayant déjà annoncé qu’il s’abstiendrait.
