Lula célèbre l’ouverture de plus de 500 marchés d’exportation agricole et d’élevage.

Lula célèbre l'ouverture de plus de 500 marchés d'exportation agricole et d'élevage.

« Ce qui se passe au Brésil aujourd’hui : nous produisons pour répondre aux besoins du marché intérieur et nous produisons si bien que nous pouvons également satisfaire les besoins du marché extérieur », a souligné le chef de l’État brésilien, lors de l’inauguration à Brasília du nouveau siège de l’Agence Brésilienne de Promotion des Exportations et Investissements (ApexBrasil).

 

Selon le gouvernement brésilien, l’ouverture de ces nouveaux marchés a déjà représenté un revenu de 3,4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) en exportations.

Le Brésil a été l’un des pays les plus touchés par la guerre tarifaire lancée par le gouvernement des États-Unis, qui a annoncé l’application de tarifs pouvant atteindre 50 % sur une grande partie des importations en provenance du pays latino-américain.

Bien que Lula da Silva ait réussi à faire retirer certaines de ces taxes par le gouvernement américain, le Brésil a misé sur la diversification de ses partenaires commerciaux.

Le ministre de l’Agriculture, Carlos Fávaro, a souligné que le gouvernement va continuer à chercher sur les marchés, bien qu’il ait affirmé qu’il reste encore à « avancer » dans l’aspect sanitaire.

Par ailleurs, le Marché Commun du Sud (Mercosur), bloc auquel appartiennent le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et, en processus d’adhésion, la Bolivie, espère signer l’accord commercial avec l’Union Européenne lors du sommet des dirigeants qui se tiendra le 20 décembre à Foz do Iguaçu.

Le traité, en négociation depuis plus de deux décennies, créera la plus grande zone de libre-échange de la planète et réduira considérablement les tarifs pour certaines exportations, comme la viande.