Des sources européennes à Bruxelles ont informé que le chef du gouvernement se joindra à la réunion du Conseil européen à temps pour participer à une discussion sur la crise du logement, que le Portugal tente de placer à l’ordre du jour européen en raison de son impact sur le pays et les 26 autres membres.
Luís Montenegro avait annulé toute l’agenda prévue jusqu’à la fin des cérémonies funéraires de l’ancien Premier ministre Francisco Pinto Balsemão, qui se sont déroulées jusqu’au début de l’après-midi aujourd’hui.
Lorsqu’un dirigeant de l’Union européenne (UE) ne peut pas participer à la réunion du Conseil européen, il délègue sa représentation à un autre chef d’État ou de gouvernement, choisi en fonction de la couleur politique, de la proximité géographique ou de la similitude des positions.
Kyriákos Mitsotákis est, tout comme Luís Montenegro, de centre-droit et tous deux appartiennent au Parti populaire européen.
Cette réunion du Conseil européen est marquée par des discussions sur le soutien communautaire à l’Ukraine face à l’invasion russe, et comprend également à l’ordre du jour une discussion sur la crise du logement, prévue après le dîner des 27 dirigeants.
Des sources européennes ont indiqué que « le Portugal souhaitait vivement » inclure le thème du logement à l’ordre du jour, dans le but de promouvoir un logement abordable qui affecte tous les États membres.
La Commission européenne reconnaît les défis liés à la crise du logement au Portugal et espère y répondre avec un plan prévu pour cette année, incluant le financement, les aides d’État et les limites à l’hébergement local.
Le logement est une compétence des États membres.
L’Union européenne fait face à une crise du logement, notamment dans des pays comme le Portugal, où les prix des maisons et des loyers ont significativement augmenté, rendant difficile l’accès à un logement abordable, notamment pour les jeunes et les familles à faibles revenus.
[Actualisé à 14h49]
