« Cette loi ne sert pas, elle ne sert ni le pays, ni le développement économique, ni le respect des droits humains des immigrants », a déclaré Timóteo Macedo à Lusa.
« Ces modifications de la loi, pour l’instant, maintiennent des inconstitutionnalités » et, tel que prévu dans le diplôme, ce modèle de « regroupement familial n’est effectivement pas ce que nous souhaitons pour ce pays », a affirmé Timóteo Macedo à Lusa.
Selon le dirigeant, le droit au regroupement devrait inclure tous les membres de la famille proche et non seulement les descendants ou les conjoints.
La durée minimale de résidence de deux ans, avec possibilité de réduction pour les conjoints ayant des relations prouvées ou des descendants, ne sont que des « délais de punition, de torture et de politiques fortement influencées par des politiques dictatoriales qui ne respectent pas la dignité des personnes humaines », a ajouté Timóteo Macedo.
D’autre part, le fait que la loi maintienne des exceptions pour ceux qui ont des autorisations d’investissement (visas ‘gold’), créant « plusieurs catégories » parmi les immigrants.
« Cette modification de la loi a créé ici un fossé » et « le gouvernement portugais est en train d’accroître les divisions entre migrants de première, de deuxième et de troisième classe ».
Cette loi crée « une division des classes, c’est-à-dire que les émigrants riches ont tous les avantages et les émigrants qui travaillent et produisent la richesse pour le bien-être de la société, les pauvres sont lésés », a-t-il ajouté.
« La chasse à l’immigrant concerne les plus pauvres qui travaillent et qui n’ont commis aucun crime », mais « continuent d’être attaqués par les autorités », a souligné Timóteo Macedo.
L’Assemblée de la République a approuvé aujourd’hui la nouvelle version de la loi sur les étrangers avec les votes favorables du PSD, CDS-PP, Chega, IL et JPP, et des votes contre du PS, Livre, PCP, BE et PAN.
La nouvelle version du décret qui approuve le régime juridique d’entrée, de séjour, de sortie et d’éloignement des étrangers du territoire national, qui avait été rejetée par le Tribunal constitutionnel en août dernier, a été approuvée en vote final global après que toutes les modifications proposées par les partis ont été votées, lors de l’examen en spécialité.
Lors du vote en spécialité, toutes les modifications proposées par la coalition qui soutient le gouvernement (PSD et CDS-PP) ont été approuvées, à l’exception de celles qui ont été retirées, ainsi qu’une proposition du PS et trois de Chega.
Lors du vote d’aujourd’hui en spécialité du décret qui approuve le régime juridique d’entrée, de séjour, de sortie et d’éloignement des étrangers du territoire national, le PSD et le CDS-PP ont choisi de retirer une des propositions concernant les conditions de renouvellement de l’autorisation de résidence dans le cadre du regroupement familial, pour approuver celle de Chega dans le même cadre.
La proposition de Chega propose que l’évaluation du renouvellement de l’autorisation de résidence ne prenne pas en compte les aides sociales, un aspect que la proposition présentée par le PSD et le CDS ne prenait pas en compte, bien qu’il soit mentionné dans le point précédent du diplôme, sur proposition des deux partis au pouvoir, que les aides de l’État ne doivent pas être prises en compte dans le calcul des moyens de subsistance d’une famille.
Le PSD et le CDS-PP ont également retiré de la vote les propositions relatives à la durée de résidence valable pour demander le regroupement familial, dans les cas où les conjoints auraient habité avec le demandeur du regroupement familial l’année précédant son immigration au Portugal, pour approuver la proposition faite par Chega, qui modifie les délais.
Du PS, les deux partis qui soutiennent le gouvernement ont permis la validation d’une seule proposition de modification, relative aux accords bilatéraux avec des États tiers pour faciliter les procédures d’émission de visas et d’autorisation de résidence.
Outre le PSD, le CDS-PP, Chega et le PS, le Livre et le JPP ont également présenté des propositions de modification, mais aucune n’a été approuvée au parlement.