« Les entreprises déjà implantées ici n’ont pas peur de l’avenir et ne réduisent pas leurs investissements », a assuré Fabrice Lachize lors d’une interview à Lusa. Il a expliqué que l’instabilité en France pourrait ralentir les décisions des nouveaux investisseurs, mais n’affecte pas ceux qui opèrent déjà sur le marché portugais.
« Une entreprise déjà installée n’a pas de crainte. D’éventuels reports d’investissements, non seulement au Portugal mais en général, dépendent du développement de leurs affaires en France », a-t-il ajouté.
Le dirigeant reconnaît que la conjoncture française a un impact sur le commerce bilatéral. « La consommation a baissé et les exportations du Portugal vers la France ont diminué », a-t-il précisé, soulignant que certains secteurs, comme le textile et la chaussure, subissent le ralentissement français.
La France est en proie à une crise politique et sociale, avec la récente nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau premier ministre, le cinquième en trois ans.
Malgré cela, Fabrice Lachize souligne que le Portugal reste solide, avec des résultats économiques inspirant confiance aux investisseurs.
« Quand on observe la performance du pays et la croissance du budget de l’État, il n’y a pas de raison d’avoir peur », a-t-il déclaré, affirmant que le Portugal continue d’être un lieu d’investissement sûr.
Le responsable rappelle que la présence française dans des secteurs tels que la banque, le crédit, la technologie et les services reste robuste, avec des groupes comme BNP Paribas, BPCE (qui a acheté Novo Banco), Cetelem, Cofidis et d’autres contribuant à l’économie portugaise.
Fabrice Lachize estime que l’investissement français pourrait retrouver son dynamisme lorsque la situation interne du pays se stabilisera.
« La France a la capacité de réagir et l’environnement redeviendra favorable », a-t-il conclu.
