Depuis 2015, l’Inspection Générale de l’Éducation et de la Culture (IGEC) mène des actions pour tenter de combattre les cas d’inflation des notes, qui, dans l’enseignement secondaire, peuvent conduire à des situations d’injustice dans l’accès à l’enseignement supérieur, étant donné que les notes internes attribuées par les écoles comptent pour 50 % de la moyenne d’accès.
L’année dernière, les inspecteurs ont également examiné les établissements présentant des « notes exceptionnellement basses », développant ainsi une « activité d’inspection intitulée Évaluation des Apprentissages dans l’Enseignement Secondaire : Équité et Justice dans l’Accès à l’Enseignement Supérieur, qui portait sur 25 unités de gestion », révèle le cabinet de presse du Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI).
Parmi les écoles inspectées, 10 étaient privées et les 15 autres publiques.
Le MECI ajoute que les inspecteurs ont trouvé onze écoles ou groupes scolaires avec un historique de notes très basses, tandis que dans les autres, des cas d’inflation des notes internes ont été identifiés.
Parmi les 25 écoles, seules trois n’ont fait l’objet d’aucune recommandation, précise le MECI en réponse à Lusa. Toutes les autres 22 ont reçu entre une et dix recommandations, la mode étant quatre recommandations.
Selon le ministère, il y a eu une « forte réceptivité des écoles vis-à-vis des recommandations proposées par l’IGEC et une correction rapide des non-conformités détectées ».
Lusa a interrogé le MECI sur les recommandations émises, mais n’a pas encore obtenu de réponse, et il n’est pas encore clair combien des écoles identifiées comme donnant des notes excessivement élevées ou basses étaient publiques ou privées.