L’IGCP renforce les procédures de sécurité des comptes d’épargne.

L'IGCP renforce les procédures de sécurité des comptes d'épargne.

« À partir du 20 octobre 2025, un nouveau processus de validation obligatoire du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) / numéro de compte bancaire (IBAN) associé aux comptes d’épargne sera mis en œuvre », indique la note de l’IGCP.

L’objectif est « d’assurer que le NIF et l’IBAN appartiennent effectivement au titulaire du compte, en prévenant des situations de fraude et en renforçant l’intégrité des opérations ».

Si la correspondance entre le NIF et l’IBAN enregistrés ne peut pas être confirmée, « le compte d’épargne sera temporairement immobilisé, et dans cette éventualité, les épargnants devront se rendre à un point de service autorisé (magasins CTT ou Réseau des Espaces du Citoyen divulgué sur le site de l’IGCP) et présenter une preuve mise à jour de l’IBAN », explique l’agence qui gère la dette publique.

Les procédures relatives à l’ouverture et à la gestion des comptes d’épargne ainsi qu’à la gestion des produits d’épargne seront également mises à jour pour « renforcer la sécurité, la transparence et l’efficacité dans la relation avec les épargnants ».

Des mesures telles qu’un plus grand détail concernant la documentation requise pour ouvrir des comptes, la clarification de la documentation nécessaire pour les retraits de produits détenus par des majeurs accompagnés et la réorganisation de la procédure dans les transmissions par décès, « distinguant clairement les cas de titulaires mineurs et de titulaires majeurs accompagnés », seront mises en place.

L’IGCP alerte également sur l’importance de la mise à jour des données d’identification personnelle, qui est « indispensable pour éviter le risque de prescription des valeurs gardées par l’IGCP ».

La semaine dernière, le Tribunal de Comptes (TdC) a identifié des risques de prescription des certificats d’épargne et du trésor d’une valeur de 1.174 millions d’euros, en partie parce que l’IGCP ne parvient pas à payer les familles, en raison de comptes immobilisés ou de titulaires décédés.

Selon le rapport sur le Compte Général de l’État (CGE) de 2024, il a été constaté une « augmentation des soldes gardés par l’IGCP (couvrant un long intervalle de temps — de 2005 à 2024), au maintien dans le ‘stock’ de la dette de titres potentiellement prescrits (par manque d’information) et d’autres en risque de prescription ».