L’IGAS ouvre une enquête sur la mort d’un fœtus après une assistance à une femme enceinte à Coimbra.

L'IGAS ouvre une enquête sur la mort d'un fœtus après une assistance à une femme enceinte à Coimbra.

Dans une information envoyée aujourd’hui à Lusa, l’IGAS indique que le processus d’élucidation a été ouvert par ordre de l’Inspecteur général le 12 novembre 2025 à la suite d’articles publiés dans les médias les 4 et 5 novembre 2025.

Selon l’IGAS, le processus vise à « évaluer les faits liés à l’assistance fournie à la femme enceinte en fin de grossesse, dont le fœtus est finalement décédé, à l’Unité Locale de Santé de Coimbra, E.P.E. (Maternité Daniel de Matos) ».

L’Entité Régulatrice de la Santé (ERS) examine également le décès d’un bébé en fin de grossesse, après que la famille a accusé l’hôpital de négligence et de manque d’assistance médicale.

Le cas, rapporté aujourd’hui par le Correio da Manhã, s’est produit à la Maternité Daniel de Matos, intégrée à l’Unité Locale de Santé (ULS) de Coimbra, où la femme enceinte, âgée de 43 ans, a été dirigée après avoir ressenti un malaise.

Selon le journal, la femme enceinte en fin de grossesse avait été suivie à la maternité Bissaya Barreto, où elle a eu sa dernière consultation jeudi sans qu’aucun problème n’ait été détecté.

Le Correio da Manhã rapporte que la famille accuse l’hôpital de négligence et de manque d’assistance médicale et qu’elle va porter plainte contre l’ULS de Coimbra.

Contactée à l’époque par Lusa, l’ERS a déclaré « avoir pris connaissance de la situation à travers des articles diffusés dans les médias, et qu’elle analyse la situation dans le cadre d’une procédure administrative en cours ».

Également contactée par Lusa, l’ULS de Coimbra a rapporté qu’une femme enceinte de 37 semaines et trois jours, après un épisode d’hémorragie à domicile, a été admise le 1er novembre à 22h29, aux urgences de la Maternité Dr. Daniel de Matos.

« Il s’agissait d’une femme enceinte suivie à la Maternité Bissaya Barreto (MBB), avec une surveillance et une évolution adéquates », précise l’institution, ajoutant que la patiente avait eu une consultation le 29 octobre, avec une évaluation clinique complète, échographie et cardiotocographie, avec tous les paramètres dans la normale.

Selon l’ULS, lorsque la femme enceinte est arrivée aux urgences, son internement a été décidé, ainsi que la réalisation d’examens complémentaires de diagnostic, indiqués dans ce contexte, la cardiotocographie ayant détecté « l’absence de vitalité fœtale, immédiatement confirmée par échographie ».

Elle ajoute qu’une césarienne a été réalisée, sur indication clinique préalable en raison d’une pathologie gynécologique préexistante, et que les « données échographiques et de généticien ont confirmé des signes de mort fœtale préalable ».

« Comme cela est protocolé dans ces situations, une étude anatomopathologique a été déclenchée, dont les résultats sont attendus », précise-t-elle.

L’ULS souligne que « la femme enceinte a été correctement informée de la situation et qu’un soutien psychologique lui a été offert ».