Licenciements de fonctionnaires accusées de mauvais traitements dans une crèche aux Açores

Licenciements de fonctionnaires accusées de mauvais traitements dans une crèche aux Açores

Les employées ont reçu une note de culpabilité en juillet et ont été licenciées pour faute grave le mois suivant, et ont fait appel de la décision auprès du tribunal judiciaire de Ponta Delgada, a rapporté le quotidien Açoriano Oriental.

 

Le 30 mai, ce journal avait révélé que la Casa do Povo de Rabo de Peixe, dans la municipalité de Ribeira Grande, sur l’île de São Miguel, avait déposé une plainte pénale contre quatre employées pour mauvais traitements présumés envers les enfants dont elles s’occupaient, âgés de 1 à 3 ans.

Le 12 juillet, la Sécurité Sociale des Açores a annoncé qu’elle enverrait la semaine suivante au ministère public le rapport d’inspection de la crèche de Rabo de Peixe, où les quatre employées faisaient l’objet d’une enquête pour mauvais traitements présumés sur des enfants, a déclaré à l’agence Lusa, à l’époque, le président de l’Institut de la Sécurité Sociale des Açores (ISSA), Eduardo Nicolau.

Maus-tratos em creche.

Mauvais traitements en crèche. « Mon fils a été tiré par les cheveux pour manger »

Le ministère public enquête sur une plainte de l’institution elle-même contre quatre de ses employées. Les parents assurent qu’il y avait des plaintes depuis des années.

Natacha Nunes Costa | 14:41 – 30/05/2025

Les parents et la communauté de Rabo de Peixe ont lancé, en juillet, une pétition recueillant 2.661 signatures, adressée au président du gouvernement régional, à la direction de la Casa do Povo de Rabo de Peixe et à la mairie de Rabo de Peixe, demandant la « suspension immédiate des quatre employées visées dans la plainte pénale » pendant « le processus et l’enquête menée par le ministère public ».

Dans le document, il était jugé « inacceptable qu’une accusation si grave – et présentée par l’employeur lui-même – permette à l’employée(s) de continuer à exercer ses fonctions ou d’être en contact avec des mineurs ».

« Cette situation viole le principe de précaution et ne respecte pas les droits fondamentaux des enfants et de leurs familles respectives », selon le texte de la pétition.