Dans un communiqué, l’Unité Locale de Santé (ULS) Amadora-Sintra annonce la signature, vendredi dernier, d’un Mémorandum d’Entente avec la Fondation Institut Gulbenkian de Médecine Moléculaire (GIMM, selon son sigle en anglais) « qui établit les bases pour la création » de la nouvelle unité.
Une source officielle de l’ULS Amadora-Sintra a indiqué, par courrier électronique, que la nouvelle unité devrait débuter son activité « au second semestre 2026, après la phase d’évaluation technique et la définition du modèle opérationnel qui se déroulera dans les six prochains mois ».
L’institution souligne que la collaboration « représente un pas décisif dans le rapprochement entre la recherche biomédicale d’excellence et la pratique clinique quotidienne, avec pour objectif de transformer le savoir scientifique en solutions qui bénéficient directement aux patients, en promouvant une santé plus efficace, équitable et fondée sur des preuves ».
La recherche se concentrera sur « les domaines cliniques ayant le plus grand potentiel d’impact sur la santé publique, notamment l’oncologie, entre autres, en tenant compte de l’évaluation du profil des patients pris en charge par l’ULS Amadora-Sintra », a déclaré la source officielle.
« Les priorités seront définies en intégrant les besoins de l’hôpital et sur la base du savoir scientifique produit par le GIMM, soutenu par des plateformes de génomique, protéomique, bio-imagerie et une biobanque de nouvelle génération, qui permettent d’intégrer des données cliniques et d’accélérer la transposition de la recherche à la pratique clinique », a ajouté cette source.
La nouvelle unité intégrera des équipes spécialisées dans la gestion des essais cliniques, l’ULS Amadora-Sintra estimant que le modèle en question permettra « d’attirer de nouveaux essais cliniques internationaux dans le pays et d’accélérer l’introduction de thérapies et technologies innovantes dans le Service National de Santé (SNS) ».
Cité dans le communiqué, Carlos Sá, président du Conseil d’Administration de l’ULS Amadora-Sintra, a déclaré que la recherche « permet de mettre à disposition des patients des thérapies émergentes qui ne sont pas encore accessibles à la majorité de la population », soulignant qu’avec le partenariat, il sera possible de « canaliser des ressources externes, investir dans des équipements et promouvoir une formation spécialisée, créant ainsi un cycle vertueux de croissance institutionnelle et de qualification professionnelle ».
« La possibilité d’intégrer la recherche dans la pratique de soins rend l’institution plus attractive pour les médecins, infirmiers et autres professionnels qui aspirent à une carrière où la pratique clinique s’articule avec la production de connaissances », a-t-il ajouté.
Considérant que, au-delà d’être un prestataire de soins, le secteur de la santé « doit également être un moteur d’innovation et de croissance économique », Fausto Lopo de Carvalho, administrateur exécutif de la Fondation GIMM, a souligné que « ce partenariat, entre institutions du secteur public et privé, contribue à ce que la science et le SNS travaillent main dans la main, générant ainsi un savoir clinique avec un impact direct sur la vie des personnes et sur le développement du pays ».
De plus, « il renforce considérablement le développement du pilier stratégique de la Fondation GIMM dédié à la recherche clinique », a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.