Un arrêté fixe à deux millions d’euros le montant annuel maximal de la participation de l’État aux traitements thermaux.
Chaque traitement thermal doit avoir une durée minimale de 12 jours et maximale de 21 jours et dépend de la prescription du médecin généraliste de l’utilisateur du Service National de Santé (SNS), avec une validité d’un an.
La participation couvre l’ensemble des actes et techniques qui composent chaque traitement thermal, selon le plan de traitement défini par le médecin hydrologiste dans un établissement thermal, à la suite de la prescription du médecin de famille.
D’après l’arrêté signé par les ministres des Finances, Joaquim Miranda Sarmento, et de la Santé, Ana Paula Martins, les participations couvrent plusieurs maladies, notamment la polyarthrite rhumatoïde, la rhinite, l’asthme, les urticaires, le psoriasis, le diabète, l’obésité, l’insuffisance veineuse, l’anémie et les maladies neurologiques et psychiatriques.
En plus de la consultation et du suivi médical, le décret définit les actes et les techniques thermales : hydropinothérapie, techniques d’immersion, techniques de douche, techniques de vapeur, techniques spéciales (appareil respiratoire, autres techniques) et techniques complémentaires.
Les Services Partagés du Ministère de la Santé (SPMS) doivent assurer, dans un délai de 180 jours maximum après l’entrée en vigueur de l’arrêté, l’adaptation des systèmes de prescription électronique et des plateformes d’accès utilisés par les établissements thermaux.
Au cours de cette période de 180 jours, les entités prestataires de traitements thermaux doivent également adapter leurs systèmes d’information, tant au niveau de la conformité technique que de la facturation des traitements thermaux pris en charge, conformément aux normes et spécifications techniques définies par les SPMS.
« L’entité prestataire doit mettre à disposition de l’utilisateur et des professionnels de santé du SNS le rapport concernant les résultats des soins thermaux réalisés, via les moyens numériques mis à disposition » par les SPMS, indique le décret.
Il appartient à l’Administration Centrale du Système de Santé (ACSS) de suivre la mise en œuvre du régime établi par l’arrêté, en veillant à la surveillance du nombre d’utilisateurs, la typologie des actes et des techniques thermales et les dépenses facturées globalement et par unité de santé locale prescriptrice.
Le gouvernement souligne que « la pertinence du thermalisme dans le contexte du SNS est reconnue de manière récurrente, notamment pour sa contribution à la prévention et au contrôle des maladies chroniques, l’amélioration de la qualité de vie des utilisateurs, la réduction potentielle des dépenses associées à la prescription de moyens complémentaires de diagnostic et de thérapeutique et à la consommation de médicaments, ainsi que pour la diminution de l’absentéisme au travail ».