« Les Administrations Publiques (AP) ont présenté un solde global de 6 304,1 millions d’euros (comparé à 5 693,3 millions d’euros pour la même période de l’année dernière), ce qui représente une augmentation annuelle de 610,8 millions d’euros », indique le document publié aujourd’hui par l’Entité Budgétaire (EO), ancienne Direction Générale du Budget (DGO).
Cette évolution s’explique par le fait que l’augmentation des recettes (6,6 %) a été supérieure à celle des dépenses (6,3 %).
Du côté des recettes, on note l’augmentation des recettes fiscales des Administrations Publiques, fondée sur l’évolution des recettes de l’État, avec des contributions essentielles de la TVA (8,7 %) et de l’IRS (7,1 %), « enregistrant également des augmentations significatives de l’ISP (12,3 %) et de la Taxe sur le Tabac (10 %), tandis que l’IRC a affiché une variation négative (-4,3 %) ».
Selon l’entité budgétaire, les recettes de l’Administration Locale ont également enregistré une augmentation notable, notamment l’IMT (28 %).
Du côté des dépenses, les dépenses de personnel se distinguent, ayant augmenté de 8,7 %, principalement en raison des « mesures de valorisation salariale des travailleurs dans les fonctions publiques », explique l’EO.
En revanche, les dépenses d’intérêts et autres charges supportées par les Administrations Publiques ont diminué de 1,1 %, en raison du comportement des intérêts supportés par les entités publiques reclassées, notamment le Métropolitain de Lisbonne et CP — Comboios de Portugal, ainsi que, dans une moindre mesure, l’Entité Nationale pour le Secteur Énergétique.
[Actualité mise à jour à 20h31]
