Les travaux du métrobus n’ont progressé qu’avec l’autorisation du conseil municipal.

Les travaux du métrobus n'ont progressé qu'avec l'autorisation du conseil municipal.

« Le début des travaux sur le terrain a suivi la procédure d’autorisation par les services municipaux compétents, ayant été obtenue conformément à l’avis NUD/569971/2025/CMP (…), en claire conformité avec les exigences légales et avec une connaissance et approbation évidentes de la Municipalité de Porto », peut-on lire dans la lettre envoyée à Sebastião Feyo de Azevedo, datée de vendredi.

Le document en question, rédigé par le Département Municipal de la Mobilité, indique qu’un « ajustement du trafic serait effectué avec un rétrécissement de la voie sur l’Avenue de Boavista, voies centrales, sur les tronçons compris entre la Rua de Jorge Reinel et l’Avenue du Dr. Antunes Guimarães, et entre le n° 3422 et la Rua Miguel Torga, avec un début prévu le 15 septembre 2025 jusqu’au 07 décembre 2025, de 00:00 à 24:00 ».

Il s’agit du début des travaux de la deuxième phase du metrobus de Porto, lancés le 22 septembre, précisément sur le tronçon indiqué dans le document, en excluant le tronçon près du Parc de la Cidade, dont la révision a été demandée par la municipalité de Porto pour préserver la piste cyclable et les arbres de ce tronçon en avril.

Un mois plus tard, le candidat municipal Pedro Duarte (PSD/CDS-PP/IL), qui a déposé lundi un recours urgent pour arrêter les travaux, a dirigé une pétition demandant précisément une révision du projet dans des termes similaires à ceux de la municipalité de Porto.

Les travaux ont déjà conduit à l’abattage d’arbres, ce qui est connu depuis le 27 août, comme l’a rapporté à l’époque la Lusa, et l’acte de cession des travaux, signé le 20 juin, « autorise uniquement l’intervention dans les zones identifiées sur les plans qui y étaient joints », confirmant que les zones d’intervention comprennent le tronçon actuellement en travaux et un autre près du Castelo do Queijo, a consulté la Lusa.

« Dans deux lettres signées par le Président de la Municipalité de Porto, Dr. Rui de Carvalho de Araújo Moreira (26 juin et 09 juillet 2025), le champ des modifications urbanistiques et fonctionnelles que la municipalité entend proposer concernant le projet en cours a été défini », peut-on également lire dans la lettre, signée par le président de Metro do Porto, Tiago Braga, qui termine ses fonctions aujourd’hui.

Dans les lettres de Rui Moreira « sont également énoncées, de manière explicite, les prémisses et conditions qui devaient être respectées pour procéder à la cession des travaux », précise-t-il, dont les zones ont également « obtenu leur validation lors de la réunion bimensuelle tenue dans la matinée du 20 juin 2025, avant l’acte de cession des travaux ».

La lettre à laquelle la Lusa a eu accès contient également une chronologie de plus de six pages décrivant l’interaction entre le transporteur et la municipalité depuis 2022, et a été rédigée en réponse à une position unanime de l’Assemblée Municipale prise la semaine dernière, accusant Metro d’un « mépris inadmissible » pour le début des travaux contre la volonté des forces politiques.

En réponse, Tiago Braga a exprimé « la perplexité, pour être doux dans l’adjectivation », avec laquelle il a accueilli la position de l’Assemblée Municipale, « tant sur le fond que sur la forme », clarifiant que « l’organe exécutif de la Municipalité de Porto est la Municipalité de Porto, qui constitue l’interlocuteur institutionnel de Metro do Porto ».

Le transporteur rejette également que le début des travaux de la deuxième phase soit « associé à un quelconque calendrier politique, ni ne résulte du fait que l’administration actuelle soit en fin de mandat », découlant « uniquement et exclusivement de deux ordres de raisons objectives et incontournables ».

En question sont « la nécessité de respecter rigoureusement le contrat signé, qui impose des obligations d’exécution avec des délais déterminés » et « l’indispensabilité de respecter les calendriers obligatoires associés au Financement Communautaire (PRR), sous peine de perte de fonds dont l’importance publique est notoire, et dont la non-utilisation entraînerait des préjudices graves et irréversibles pour la ville et la région ».