La hausse approuvée en juin par l’Entité Régulatrice des Services Énergétiques (ERSE) restera en vigueur jusqu’au 30 septembre 2026 et concerne les 437 000 consommateurs qui restaient, ce mois-là, sur le marché régulé.
En mars, l’ERSE avait proposé une augmentation de 4% des tarifs, revue par la suite à la baisse, expliquée principalement par une diminution d’environ 9% de la prévision du prix d’achat du gaz naturel par les fournisseurs de dernier recours (CUR), en raison de la baisse du prix du pétrole survenue sur les marchés à terme.
Avec la décision annoncée en juin, approuvée par le Conseil Tarifaire et d’autres entités, « l’impact sur la facture de gaz naturel (y compris taxes et impôts), pour les typologies de consommation les plus représentatives (couple sans enfants et couple avec deux enfants), se traduit par une augmentation entre 0,36 et 0,21 euros dans la facture mensuelle », a détaillé le régulateur dans un communiqué.
Selon les calculs du régulateur, les prix de vente aux clients finaux du marché régulé enregistreront, sur les cinq dernières années, une variation moyenne annuelle de plus de 4,6% sur le prix final.
Le régulateur rappelle que sur le marché libre, qui comptait fin février 1,1 million de consommateurs, les prix varient entre les fournisseurs et dépendent de l’offre commerciale contractualisée par le client.
Le prix final de la facture de fourniture de gaz naturel, que ce soit sur le marché régulé ou sur le marché libre, inclut la valeur relative aux tarifs d’accès aux réseaux, régulés par l’ERSE, qui reflètent l’utilisation collective des infrastructures de réseaux.
Les clients avec tarif social, que ce soit sur le marché régulé ou sur le marché libre, continuent de bénéficier d’une remise de 31,2%, calculée par référence aux prix de vente aux clients finaux du marché régulé.