Les syndicats et le gouvernement reprennent les négociations en octobre après une réunion sans accord.

Les syndicats et le gouvernement reprennent les négociations en octobre après une réunion sans accord.

« Une prochaine réunion a été programmée pour octobre, au cours de laquelle sera présentée la proposition et c’est seulement à ce moment que nous connaîtrons la position du gouvernement, bien qu’il y ait eu, une fois de plus, une valorisation du processus de négociation », a indiqué à Lusa le président du Syndicat des Travailleurs des Registres et du Notariat, qui fait partie de la plateforme.

Selon Arménio Maximino, lors de la réunion d’aujourd’hui, le gouvernement a informé les structures syndicales « qu’il attend la conclusion d’une étude qu’il a commandée concernant le secteur », laquelle sera déterminante pour la proposition qui sera négociée.

« Il aurait été préférable d’avoir déjà la proposition, mais il y a un engagement de la part du gouvernement d’accélérer le processus de négociation dans l’espoir de le terminer avant Noël. Nous en sommes également convaincus », a souligné le dirigeant syndical.

D’après Arménio Maximino, dans les négociations avec le ministère, il doit être garanti la reconnaissance des droits salariaux des travailleurs et le respect de la loi, citant par exemple la prime de performance et de productivité prévue depuis 2018, mais qui n’a pas encore été réglementée.

« Il est nécessaire de rendre les carrières attrayantes, afin que les concours externes qui seront ouverts puissent être pourvus et non désertés comme cela s’est produit jusqu’à présent », a encore averti le président du Syndicat des Travailleurs des Registres et du Notariat, se disant confiant que le « gouvernement se rapprochera » des revendications syndicales dans les prochaines phases de négociations.

La réunion d’aujourd’hui s’est tenue après une rencontre fin juillet entre les deux parties, au cours de laquelle les syndicats ont présenté une contre-proposition au gouvernement qui a été approuvée lors d’une assemblée nationale.

Lors de l’assemblée, qui selon les données syndicales a conduit à la fermeture de 95% des conservatoires et des services de registres, les travailleurs représentés par la plateforme, composée de l’Association Syndicale des Conservateurs des Registres (ASCR), du Syndicat des Travailleurs des Registres et du Notariat (STRN) et du Syndicat National des Registres (SNR), ont décidé de rejeter la proposition du gouvernement et de présenter une contre-proposition de base pour négocier.

À cette époque, la plateforme a indiqué que la proposition initiale du ministère présentée dans le cadre de la négociation collective était « inefficace », arguant qu’elle ne résolvait pas les problèmes structurels du secteur.

Les syndicats soulignent que « la grande majorité des services fonctionne avec un manque de ressources humaines », certaines conservatoires faisant face à des difficultés encore plus sévères conduisant à leur fermeture.

Cette situation est due à une pénurie de 146 conservateurs et 1 987 officiers de registres, ce qui représente un déficit de 40% de l’effectif nécessaire, a averti la plateforme.