Frederico Morais, le président du SNCGP, a déclaré que « la grève se déroule normalement », avec des services minimums établis par le collège arbitral, et qu’elle vise à revendiquer le paiement des heures supplémentaires ainsi que l’uniformisation des plannings de service.
« La grève devrait avoisiner les 100 % tout au long de la semaine », a ajouté Frederico Morais, précisant que 41 gardiens travaillent aujourd’hui à la prison d’Alcoentre, répartis en quatre équipes, ce qui signifie environ 10 travailleurs par équipe.
Selon la décision du collège arbitral, en plus des visites hebdomadaires et de la livraison de sacs de vêtements aux détenus, les services minimums de cette grève incluent également la « cantine hebdomadaire », le droit à l’achat de nourriture et la participation à des activités éducatives et de formation.
Ne font pas partie des services minimums, le travail de vendange effectué dans cette prison, responsable de la production de vins commercialisés et primés. De plus, a expliqué Frederico Morais, durant la grève qui a commencé à minuit aujourd’hui, les gardiens de prison ne feront pas le travail supplémentaire du quart qui se termine à 16h00 et qui est habituellement prolongé jusqu’à 19h00.
Les services minimums décrétés pour cette grève contrastent avec d’autres grèves qui ont eu lieu dans d’autres établissements pénitentiaires, où les visites hebdomadaires aux détenus et la livraison de sacs de vêtements n’étaient pas assurées.