Les superviseurs européens demandent un renforcement de la régulation des crypto-actifs.

Les superviseurs européens demandent un renforcement de la régulation des crypto-actifs.

Les autorités de régulation française, autrichienne et italienne recommandent la « supervision directe par l’ESMA », l’Autorité Européenne des Marchés Financiers, des « principaux fournisseurs de services de cryptoactifs pour garantir l’application uniforme des règles ».

 

En vigueur depuis la fin décembre, la réglementation européenne régissant les cryptoactifs (Mica) exige que les entreprises opérant dans le secteur dans l’Union Européenne obtiennent une licence délivrée par les autorités financières nationales.

Mais les « premiers mois d’application de la réglementation ont révélé des divergences significatives dans la mise en œuvre par les autorités nationales », « malgré les efforts de coordination » de l’ESMA, ont regretté les trois institutions dans un communiqué envoyé à la presse.

« Ces divergences soulignent la nécessité de renforcer rapidement l’architecture de supervision actuelle », ont-elles ajouté.

Depuis le début de la mise en œuvre de la réglementation Mica, certains pays sont régulièrement critiqués par les acteurs du secteur pour la supposée facilité avec laquelle leurs autorités financières accordent des licences aux entreprises du secteur.

L’ESMA avait déjà signalé en juillet que le régulateur maltais n’avait pas effectué la diligence requise lors de la délivrance d’une licence européenne pour une plateforme de cryptomonnaie controversée, ce qui lui avait permis d’opérer dans toute l’UE.