Ainsi, la Résolution Programmatique du IXe Congrès de la Tendance Syndicale Socialiste (TSS) de l’UGT (TSS/UGT), « organisée le 22 novembre 2025 et approuvée à l’unanimité et par acclamation », a décidé de s’engager dans cette nouvelle candidature, croyant qu’il s’agit « d’un engagement d’une direction qui croit en la force du travail, en la solidarité socialiste et en l’avenir du socialisme démocratique ».
Dans le document, la TSS a reconnu que le syndicalisme « fait face à de grands défis, de représentativité et de capacité d’influence sociale » et ne peut « rester attaché à des modèles d’organisation du passé ».
Abordant des questions comme la technologie et le travail de plus en plus précaire, la TSS a souligné la perte de centralité du travail dans la vie démocratique et « l’éloignement entre les syndicats et les nouvelles générations » comme certains des aspects qui posent le plus de défis à l’activité syndicale.
« Les jeunes travailleurs vivent des réalités profondément différentes de celles qui ont façonné le syndicalisme traditionnel : liens instables, emplois multiples, revenus irréguliers, travail de plateforme, stages successifs et carrières fragmentées. Beaucoup ne se sentent pas représentés ou ne comprennent pas la pertinence des syndicats », a-t-il souligné, indiquant que « reconquérir cette génération est crucial et implique de reconstruire le langage, les formats de participation et les modèles d’organisation plus flexibles, numériques, décentralisés et inclusifs ».
La résolution n’oublie pas de souligner également « les réformes du travail qui fragilisent la négociation collective, qui amplifient la précarité ou qui augmentent la rigidité sans protéger véritablement les travailleurs », ainsi que « la fragmentation du mouvement syndical lui-même ».
Pour la TSS de l’UGT, un autre défi est la « pression économique croissante sur les travailleurs » et le renouvellement du syndicalisme.
Cette nouvelle candidature propose de s’attaquer à ces problèmes, notamment par la défense active des droits du travail et la négociation collective, la promotion de l’égalité et la lutte contre les inégalités, l’intervention politique et le dialogue social, entre autres axes d’action.
« Ces lignes stratégiques définissent le cadre d’action des syndicalistes socialistes : un syndicalisme moderne, inclusif et stratégiquement orienté, qui réaffirme la centralité du travail, défend les droits, promeut l’égalité et construit la justice sociale », a-t-il souligné.
Pour l’entité, elles servent de « ligne directrice pour chaque décision, chaque négociation, chaque campagne et chaque initiative du mouvement, garantissant que l’UGT et la Tendance Syndicale Socialiste restent à l’avant-garde de la défense du travail digne et de l’avenir des travailleurs ».