Le montant des loyers pourrait augmenter de 2,24 % en 2026, selon la révision des données de l’inflation publiée mercredi par l’Institut national de la statistique (INE). Toutefois, il existe des règles à respecter concernant la manière dont cette augmentation doit être communiquée par les propriétaires aux locataires.
Selon les données définitives de l’INE, au cours des 12 derniers mois jusqu’en août, la variation moyenne de l’indice des prix, hors logement, a été de 2,24 %, un chiffre qui sert de base au coefficient utilisé pour la mise à jour annuelle des loyers pour l’année prochaine, conformément au Nouveau Régime de Location Urbaine (NRAU). L’estimation rapide de l’INE, publiée le 29 août, indiquait une variation de 2,25 %.
Il y a des règles à respecter
Le taux effectif de mise à jour des loyers sera ensuite publié au Journal officiel jusqu’au 30 octobre.
Ce n’est qu’après la publication au Journal officiel que les propriétaires pourront informer les locataires de l’augmentation du loyer, l’augmentation ne pouvant effectivement avoir lieu que 30 jours après cet avis.
Le taux de cette année, à appliquer en 2026, représente une accélération par rapport à l’année dernière (appliquée aux loyers de 2025), où il s’était fixé à 2,16 %.
Crise du logement au Portugal : Bruxelles promet un plan « dès cette année »
La Commission européenne reconnaît « les défis » liés à la crise du logement au Portugal et espère y répondre avec le plan prévu cette année pour un logement abordable, incluant financement, aides étatiques et limites à l’hébergement local.
Mercredi matin, lors de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg, en France, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé son premier discours sur l’état de l’Union de son deuxième mandat et le cinquième de son parcours européen, annonçant que, « dès cette année », sera présenté « le premier plan européen pour un logement abordable », initialement prévu pour 2026.
Réagissant à cette annonce, s’adressant à Lusa à Strasbourg, le commissaire européen à l’énergie et au logement a souligné que « une des nouvelles d’aujourd’hui […] est le fait que la présidente a annoncé […] qu’il y a eu des avancées sur l’agenda et c’est naturellement un signe que [la Commission] prend très au sérieux la crise du logement que traverse l’Europe ».
« Le panorama est varié et dans certains pays, il est pire que dans d’autres. Je me réunis régulièrement avec les ministres de tous les pays, les maires et d’autres parties prenantes et j’ai eu des réunions très fructueuses également avec les parties prenantes du Portugal et il n’y a aucun doute que le Portugal est l’un des pays où l’on fait face à des défis », a énuméré Dan Jørgensen.
« Et nous espérons sincèrement que les efforts de l’UE que nous proposerons seront utiles », a ajouté le commissaire européen dans ces déclarations à Lusa.
Bien qu’il admette que « beaucoup des choses qui peuvent et doivent être faites sont de la compétence nationale », le responsable a indiqué que « il y a aussi beaucoup de choses qui relèvent de la compétence européenne » et qui peuvent être modifiées par la Commission européenne, comme les règles relatives aux aides étatiques et les possibilités de contribuer au financement.
Il a ajouté que « nous devons examiner les locations de courte durée », a souligné Dan Jørgensen, après qu’Ursula von der Leyen ait indiqué que la Commission européenne va proposer une initiative législative à ce sujet.