Les rémunérations réelles des travailleurs (seulement) augmentent de 3,7 % : Pourquoi ?

Les rémunérations réelles des travailleurs (seulement) augmentent de 3,7 % : Pourquoi ?

Les rémunérations réelles des travailleurs au Portugal ont augmenté, en moyenne, de 3,7% au deuxième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente, compte tenu de l’inflation, selon les données publiées par l’INE, jeudi.

 

L’estimation publiée par l’Institut National de la Statistique (INE), concernant la rémunération brute totale mensuelle moyenne par poste de travail, prend déjà en compte l’effet de l’inflation.

« En se basant sur la variation de l’Indice des Prix à la Consommation [IPC], la rémunération brute totale mensuelle moyenne a augmenté de 3,7%« , indique l’INE.

Sans prendre en compte la variation de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC), la rémunération brute totale mensuelle moyenne par travailleur a augmenté, en termes nominaux, de 6% pour atteindre 1.741 euros « au trimestre terminé en juin 2025 (correspondant au 2ème trimestre de l’année), par rapport à la même période de 2024 », indique l’institut statistique.

Salário médio aumentou 6%: Quanto se está a ganhar em Portugal?

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Rémunération brute totale mensuelle moyenne par travailleur (par poste de travail) a augmenté de 6,0 %, pour atteindre 1.741 euros, au trimestre terminé en juin 2025, annonce l’INE, ce jeudi. Découvrez les chiffres.

Beatriz Vasconcelos | 11:14 – 14/08/2025

Un an plus tôt, en juin 2024, elle s’élevait à 1.643 euros.

« Tant la composante régulière que la composante de base de cette rémunération ont augmenté de 5,7%, s’élevant respectivement à 1.368 euros et 1.281 euros », indique la synthèse statistique.

Les données concernent 4,8 millions de postes de travail, « correspondant aux bénéficiaires de la Sécurité Sociale et aux souscripteurs de la Caixa Geral de Aposentações, soit 1,8% de plus qu’à la même période de 2024 ».

Selon l’INE, « la rémunération brute régulière mensuelle moyenne par travailleur exclut, entre autres composantes salariales, les primes de vacances et de Noël, ce qui lui confère un comportement moins saisonnier ».

En juin de cette année, elle s’élevait à 1.368 euros, soit 74 euros de plus qu’en juin de l’année précédente, soit une différence de 5,7%.

La rémunération brute de base mensuelle moyenne est passée de 1.212 euros en juin 2024 à 1.281 euros en juin de cette année, soit 69 euros de plus, croissant au même pourcentage.

L’INE indique que, lorsqu’on compare l’évolution des rémunérations avec la situation de juin de l’année précédente, on constate une augmentation de la rémunération moyenne « dans presque toutes les dimensions », de l’activité économique à la taille de l’entreprise, en passant par le secteur institutionnel, l’intensité technologique et l’intensité de la connaissance.

Les plus fortes augmentations ont été enregistrées dans les activités « d’agriculture, production animale, chasse, forêt et pêche » (avec une augmentation de 11,5%), dans les entreprises de 50 à 99 travailleurs (7,1%), dans le secteur public (7,3%) et dans les entreprises de « services de haute technologie à forte intensité de connaissance » (6,9%), indique l’institution.

La rémunération moyenne la plus basse (la totale, incluant toutes les composantes) est celle des travailleurs de « l’agriculture, la production animale, la chasse, la forêt et la pêche », où le montant en juin était de 1.080 euros bruts. Le montant le plus élevé a été enregistré dans le groupe des travailleurs de « l’électricité, du gaz, de la vapeur, de l’eau chaude et froide et de l’air froid », où la moyenne était de 3.869 euros bruts.

En ne considérant que la rémunération de base, le montant brut moyen était de 892 euros dans « l’agriculture, la production animale, la chasse, la forêt et la pêche » et de 2.573 euros pour les travailleurs de « l’électricité, le gaz, la vapeur, l’eau chaude et froide et l’air froid ».

Les plus fortes augmentations en pourcentage de la rémunération totale ont été enregistrées dans « l’agriculture, la production animale, la chasse, la forêt et la pêche » (11,5%) et dans les activités d' »industries extractives » (9,6%), tandis que la plus faible augmentation s’est produite dans les activités de « transports et entreposage » (0,5%).