Les réclamations dans les communications augmentent de 7% grâce aux dispositifs électroniques.

Les réclamations dans les communications augmentent de 7% grâce aux dispositifs électroniques.

Les réclamations dans le secteur des communications ont de nouveau augmenté au deuxième trimestre, de 7 % par rapport à la même période de l’année précédente, pour atteindre environ 25 900, a annoncé aujourd’hui l’Autoridade Nacional de Comunicações (Anacom).

 

C’est le deuxième trimestre consécutif où les réclamations augmentent, impulsées à nouveau par les plaintes concernant les communications électroniques, qui ont enregistré une hausse de 12 %, avec un total de 17 100 réclamations au deuxième trimestre de l’année, indique le régulateur dans un communiqué.

« L’entrée de DIGI sur le marché au dernier trimestre de 2024 a contribué à cette hausse, avec 1 300 réclamations enregistrées au cours de la période analysée », précise-t-il.

En revanche, les réclamations concernant les services postaux ont diminué par rapport à la même période de l’année précédente (-3 %), totalisant 8 800 réclamations (34 % du total des réclamations).

Parmi les fournisseurs de télécommunications, c’est Vodafone qui a enregistré le plus de plaintes (environ 4 800 réclamations), suivie de NOS et Meo (4 600 réclamations).

De son côté, Digi représente 8 % des réclamations du secteur, « avec 1 300 réclamations enregistrées au deuxième trimestre de 2025 (+13 % par rapport au premier trimestre de 2025) et un taux de réclamation s’élevant à 7,2 réclamations pour mille clients », note l’Anacom.

Nowo a enregistré une augmentation marquée des réclamations (+131 %) par rapport à la même période de 2024, avec environ 800 plaintes déposées.

Les raisons les plus fréquemment invoquées étaient « le retard ou la réparation défectueuse des pannes de services », il est à noter qu’une partie des plus de 1 800 réclamations durant cette période sur ce motif seraient liées au « blackout électrique » survenu fin avril 2025, signale le régulateur.

De plus, les réclamations portaient sur des défaillances des services fixes, de la télévision et du téléphone, le retard dans la connexion initiale des services fixes et la facturation de montants relatifs à des services considérés comme non prestés par les consommateurs.

Dans le secteur postal, l’absence de tentative de livraison à domicile « continue de dominer les réclamations ».

Les CTT ont enregistré 7 400 réclamations (82 % du total du secteur), tandis que DPD représentait 7 % des plaintes enregistrées sur cette période, environ 600 réclamations.