Le rythme de croissance des recettes cumulées a accéléré en novembre, permettant que sur les 11 premiers mois de l’année soit atteint 90,4 % de l’exécution des recettes fiscales prévues pour l’ensemble de 2025 (63.370,9 millions d’euros, selon les projections du gouvernement de Luís Montenegro).
En ce qui concerne les impôts directs (notamment l’IRS et l’IRC), l’État a obtenu jusqu’en novembre 24.384,6 millions d’euros, soit une augmentation de 3,7 % par rapport à la même période de 2024, selon la synthèse d’exécution publiée par l’Entité Budgétaire (EB, service du Ministère des Finances successeur de l’ancienne Direction Générale du Budget).
En IRS, l’État a collecté 16.314,8 millions d’euros, une hausse de 8,5 % par rapport aux 11 premiers mois de l’année précédente, atteignant ainsi 98,2 % des recettes prévues pour l’ensemble de 2025 pour cet impôt.
En IRC, l’État a collecté 7.760,2 millions d’euros, soit une diminution de 3,8 % par rapport à la même période.
Concernant les impôts indirects, incluant des taxes comme la TVA, l’ISP ou l’IUC, les recettes totalisent 32.872,5 millions d’euros jusqu’en novembre, une croissance de 8,8 % par rapport à la période comparable de 2024.
Les recettes fiscales de l’ensemble des Administrations Publiques — qui ne couvrent pas seulement l’État, mais aussi les services et fonds autonomes, la Sécurité Sociale ainsi que les administrations régionales et locales — ont totalisé 64.151,1 millions d’euros sur les 11 premiers mois de l’année, augmentant de 6,8 % en glissement annuel.
L’augmentation des recettes de 4.104,1 millions d’euros « s’appuie sur l’évolution des recettes de l’État, en particulier de la TVA (9,6 %) et de l’IRS (8,5 %), avec également des augmentations significatives de l’ISP (9,3 %) et de l’Impôt sur le Tabac (8,2 %), tandis que l’IRC a montré une baisse (-3,8 %) », indique l’Entité Budgétaire.
[Mise à jour à 15h38]