Les recettes des municipalités avec IMT augmentent de 320 millions jusqu’en août.

Les recettes des municipalités avec IMT augmentent de 320 millions jusqu'en août.

Selon la synthèse de l’exécution budgétaire publiée mardi 30 septembre, le recouvrement de l’Impôt Municipal sur les Transmissions Oneruses de Biens Immobiliers (IMT) a atteint 1,430 milliard d’euros de janvier à août.

Les recettes accumulées ont augmenté de 28,8 % par rapport à la même période de l’année précédente (comparées à 1,110 milliard d’euros), ce qui explique une partie de la croissance des recettes fiscales au cours des huit premiers mois de l’année.

Dans la synthèse, la Direction Générale du Budget (nouvelle désignation de l’EO) précise que « l’augmentation des recettes fiscales (9,1 %) résulte principalement de l’exécution de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (16,6 %) et de la TVA (9 %), et à un niveau inférieur, de l’IMT (28,8 %) et de l’ISP (13,4 %), atténuée par la baisse de l’IRC (-8 %) ».

L’amélioration des recettes de l’IMT, explique ce service du Ministère des Finances, est un « reflet de la dynamique du marché immobilier national, qui a enregistré une augmentation des transactions immobilières et de leur valeur ».

De juillet à août, l’augmentation des recettes a dépassé les 200 millions d’euros (atteignant 200,77 millions), ce qui en fait le deuxième mois de 2025 où l’augmentation mensuelle a atteint cet ordre de grandeur (de mai à juin, la croissance était de 231 millions d’euros).

La tendance enregistrée jusqu’en août de cette année contraste avec ce qui s’est passé au cours des deux dernières années dans l’exécution cumulative de cet impôt au cours des premiers mois de l’année.

En 2024, les recettes ont chuté de 2,9 % de janvier à août et en 2023, elles ont reculé de 1,3 %. Cependant, en 2022, la valeur cumulée au cours des huit premiers mois de l’année était positive, avec une croissance des recettes de 38,3 %. Cette tendance s’est répétée à présent, mais à un rythme moindre de 28,8 %.

L’IMT a représenté, jusqu’en août, plus de la moitié des recettes fiscales des municipalités. Au total, l’administration locale a obtenu 2,7236 milliards d’euros grâce à la part des impôts qui, selon la loi, constituent ses recettes (comme l’IMT, l’IMI, l’Impôt Unique de Circulation et la surtaxe municipale sur l’IRC). Avec la croissance des recettes de l’IMT, cet impôt est passé à représenter 52,5 % du total des recouvrements obtenus jusqu’en août.

Lors de la réunion du Conseil des Ministres de la semaine dernière, où un ensemble de mesures dans le domaine du logement a été approuvé, une des mesures que l’exécutif entend proposer au parlement est d’alourdir l’IMT sur l’achat de logements par des « citoyens non résidents au Portugal, à l’exclusion des émigrants », selon le communiqué du 25 septembre.

La recette de l’IMT appartient aux municipalités où sont situés les biens immobiliers faisant l’objet de transactions. En règle générale, l’impôt est appliqué sur la valeur de vente indiquée dans le contrat ou, si le montant est supérieur, sur la valeur patrimoniale imposable du bien immobilier.

Dans le cas des biens immobiliers destinés exclusivement à une résidence principale et permanente, les taux de l’IMT sont progressifs, variant en fonction de la valeur d’achat (pouvant aller jusqu’à 7,5 % pour les valeurs les plus élevées, au-dessus de 1.128,28 euros).

Pour « d’autres bâtiments urbains », le Code de l’IMT prévoit un taux fixe de 6,5 %, et pour les bâtiments ruraux, un taux de 5 %.