À la veille de la visite du ministre de l’Éducation et de son équipe au parlement pour débattre des fonds qu’ils souhaitent allouer à l’éducation, l’enseignement supérieur et la science dans le prochain budget de l’État (OE), l’APESP demande que la loi prévoie une augmentation des dépenses par étudiant de l’enseignement supérieur.
La proposition relative au domaine de l’enseignement supérieur et de la science prévoit une dépense totale consolidée de 3,925 milliards d’euros, soit une augmentation de 8,2 %.
L’APESP demande que l’OE2026 corrige « les inégalités fiscales et financières » qui affectent les étudiants, les familles et les institutions d’enseignement supérieur du secteur social, particulier et coopératif, en augmentant la limite actuelle de 800 euros pour les dépenses d’éducation.
L’association considère que la valeur actuelle est « manifestement inférieure aux coûts réels de la fréquentation de l’enseignement supérieur » et appelle donc à une mise à jour des valeurs à 2 400 euros par contribuable ou par personne à charge.
« Dans ce budget, on perçoit la volonté de placer l’éducation au centre du développement du pays, mais il n’y a aucun signe d’un traitement équilibré et juste pour ceux qui choisissent librement d’étudier dans l’enseignement supérieur privé, qui a formé plus d’un demi-million de Portugais au cours des deux dernières décennies », explique le président de l’APESP, António Almeida Dias.
L’association souligne que les étudiants du privé « continuent à assumer à la fois le coût intégral de leur formation et le financement, à travers leurs impôts, de l’enseignement public qu’ils ne fréquentent pas » et propose une « mesure simple et juste » qui garantirait que toutes les familles « soient traitées de manière équitable, quel que soit l’établissement choisi ».
L’APESP soutient également que toutes les mesures de soutien social directes, y compris les bourses, le logement ou les transports, ainsi que d’autres avantages fiscaux, doivent être appliqués « sans aucune discrimination » quant à la nature de l’établissement fréquenté par les étudiants.
L’association demande également « un régime fiscal plus juste et cohérent », permettant de canaliser plus de ressources vers la qualité académique, scientifique et pédagogique, déplorant que les institutions particulières et coopératives soient « soumises à un cadre fiscal plus lourd et moins favorable que celui des institutions d’État ».
La proposition de l’OE2026 déposée ce mois-ci au parlement prévoit une augmentation des fonds de plus de 600 millions pour les domaines sous la tutelle du Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation.
Dans le cas de l’Éducation, le gouvernement prévoit de dépenser 324,5 millions d’euros de plus, car la dotation totale consolidée en recettes et en dépenses pour l’année prochaine sera de 7 543,1 millions d’euros (soit 4,5 % de plus que cette année).
Les fonds destinés à l’enseignement supérieur, à la science et à l’innovation augmentent également de 8,2 %, comme l’avait déjà annoncé le ministre Fernando Alexandre, atteignant maintenant
Les recettes destinées à l’éducation augmentent de plus de 324 millions l’année prochaine, dépassant les 7,54 milliards d’euros, et l’enseignement supérieur et la science presque 300 millions supplémentaires, selon la proposition du budget de l’État pour 2026.
