Selon la liste provisoire publiée lundi par la Direction Générale de l’Administration Scolaire (DGAE), 53 établissements d’enseignement privé et coopératif ont postulé pour un financement couvrant 1 253 places.
Le nombre de places sollicitées par les collèges est bien inférieur aux objectifs fixés par le Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI), qui avait mis en appel d’offres 12 475 places reparties sur 65 municipalités.
Sur les 1 253 places sollicitées, le gouvernement attribuera 1 213 places, ce qui représente moins de 10 % des besoins identifiés par l’exécutif, compte tenu du croisement entre les inscriptions sur le Portail des Inscriptions et la prévision des classes qui seront constituées dans le réseau public et dans les Institutions Particulières de Solidarité Sociale (IPSS).
Selon l’avis d’ouverture du concours, la majorité des places (71,9 %) était localisée dans la région de la Grande Lisbonne, avec 10 paroisses où il manque plus de 200 places – dont la moitié dans la commune de Sintra – et plus de 30 où il manque entre 100 et 175 places.
Une fois le concours terminé, 585 places seront attribuées dans la région de la Grande Lisbonne, 450 places dans la Péninsule de Setúbal, 104 places en Algarve, 25 places à Coimbra et 49 places dans la région Nord.
Quatre nouvelles salles ont également été approuvées dans les municipalités d’Amadora, Sintra, Almada et Seixal, tandis que quatre autres écoles — à Coimbra, Cascais et Lisbonne — souhaitaient ouvrir de nouvelles salles, dont le financement n’a pas été attribué.
La valeur de la contribution financière est attribuée par enfant, correspondant à 208,05 euros, ou à 15 000 euros pour l’incitation à l’ouverture de nouvelles salles.
En avril, l’exécutif avait déjà signé deux nouveaux arrêtés pour permettre que, l’année scolaire prochaine, commencent à ouvrir des places en maternelle afin d’accueillir 5 000 enfants supplémentaires dès l’âge de 3 ans, en donnant la priorité aux familles les plus démunies.
À l’époque, l’Association des Établissements d’Enseignement Privé et Coopératif (AEEP) avait alerté du risque d’ouverture de ces places, affirmant que les faibles montants attribués et la courte durée des accords rendent l’ouverture de nouvelles salles inviable.
« L’ouverture de nouvelles salles sera très difficile car il n’est pas viable d’ouvrir des salles et de payer des salaires avec ces montants. Ce qui se passera, c’est qu’on complétera les salles qui ne sont pas encore pleines », avait alors déclaré le directeur exécutif de l’AEEP, Rodrigo Queiroz e Melo.