« Ce n’est évidemment pas un problème des travailleurs qui travaillent peu ou pendant peu d’heures, c’est un problème, avant tout, de manque de capital« , a souligné le conseiller de l’entité, Óscar Gaspar.
Le responsable a indiqué que la faible capitalisation et la petite taille des entreprises portugaises limitent la productivité : « Dans plusieurs cas, nous avons des multinationales avec des niveaux de productivité supérieurs à d’autres entreprises nationales ».
Óscar Gaspar a également critiqué l’exécution de l’investissement public.
« Dans divers domaines, effectivement, nous avons des investissements, que ce soit dans l’immobilier, l’équipement ou la formation, qui sont en deçà de ce qui serait nécessaire pour satisfaire les besoins des populations », a-t-il déclaré.
Concernant les objectifs de l’accord de concertation sociale, il a précisé : « Dans l’accord, on parlait de la question de la valorisation des rémunérations et des revenus, mais aussi de la nécessité de tendre vers une croissance de 2 % de la productivité. Ce que nous constatons, c’est que cet objectif de l’accord n’est pas atteint. Ce n’était pas le cas l’année dernière, et cette année, je suppose que ce ne l’est pas non plus, et cela nous amène à penser que nous devons avoir des instruments pour augmenter la productivité ».
Le président du CES, Luís Pais Antunes, a renforcé l’alerte : « Le Portugal a un besoin urgent que les micro-entreprises deviennent petites, que les petites deviennent moyennes et que les moyennes deviennent grandes, car sans cela, nous ne parviendrons pas à relever le défi de la productivité ».