Dans un communiqué envoyé à la presse, la direction de l’Association Humanitaire et le commandement du Corps de Pompiers de Fundão ont expliqué que, dès qu’ils ont eu connaissance des faits, « ils ont immédiatement ordonné l’ouverture des processus disciplinaires respectifs, afin de vérifier en interne ce qui s’est passé et d’assurer le respect strict des devoirs et des responsabilités institutionnelles ».
Onze pompiers volontaires de Fundão, dans le district de Castelo Branco, ont été arrêtés aujourd’hui par la Police Judiciaire (PJ) pour être soupçonnés de deux crimes de viol et un de coercition sexuelle, dont aurait été victime un autre pompier, lors d’un bizutage.
La Police Judiciaire a révélé que, via le Département d’Enquête Criminelle de la Guarda et en collaboration avec la Direction Centrale de la PJ, elle a arrêté, en dehors de tout flagrant délit, 11 pompiers volontaires de l’Association Humanitaire des Pompiers Volontaires de Fundão, fortement soupçonnés d’avoir commis, à deux occasions distinctes, à l’intérieur de la caserne de Fundão et de Soalheira, deux crimes de viol et un de coercition sexuelle.
Selon le communiqué, à la suite de la communication formelle de la PJ, il a été transmis à la direction et au commandement des pompiers, afin d’éviter toute perturbation du cours de l’enquête, « une collaboration dans le sens de suspendre momentanément les procédures à réaliser dans un éventuel processus disciplinaire ».
« En stricte conformité avec cette directive, les procédures internes ont été temporairement suspendues, raison pour laquelle aucune mesure préventive, y compris des suspensions éventuelles, n’a encore été appliquée », lit-on dans le communiqué.
Ils ajoutent également qu’après les procédures menées par la PJ aujourd’hui, « les raisons ayant motivé la suspension ont cessé, permettant aux processus disciplinaires et professionnels de reprendre leur cours normal ».
La direction et le commandement des pompiers de Fundão ont également insisté sur le fait que, dès le premier moment, ils ont apporté un soutien complet au pompier qui a porté plainte, ont écouté les parties impliquées et ont collaboré avec les autorités compétentes.
« Bien qu’il soit prévisible que la divulgation publique de ces événements ait un impact négatif, la défense et la protection du pompier qui a dénoncé la situation ont toujours prévalu ».
En réponse aux déclarations faites par le commandant José Sousa, ils soulignent que, d’après la plainte et les témoignages recueillis jusqu’à présent, « il est clair pour le commandement que le degré d’implication et de connaissance des différents membres n’est pas uniforme ».
Ils ajoutent également que, compte tenu de ce qui est déjà connu, il est prévu que, après la conclusion de l’enquête interne, « il y ait des raisons d’appliquer des mesures disciplinaires sévères, y compris, si nécessaire, l’expulsion du corps de pompiers ».
La direction et le commandement lancent un appel à la population pour qu’elle maintienne sa confiance dans l’Association Humanitaire.