Dans le cas de la pétition contre les « reculs inacceptables des droits des femmes, des mères et des bébés », le nombre de signatures est passé de près de 25 000, au début d’août, à 47 690 aujourd’hui. Elle demande que l’Assemblée de la République rejette ou modifie les propositions limitant le congé d’allaitement jusqu’à 2 ans, rejette la révocation des absences pour deuil gestationnel et rejette la modification de l’horaire de travail flexible.
La pétition intitulée « Lettre ouverte pour les droits de la famille », qui comptait 14 033 signatures au 1er août, en regroupe désormais 31 679. Elle a des objectifs similaires, demandant à l’Assemblée de la République et au Gouvernement de ne pas procéder à une série de modifications des lois du travail, considérées comme « un sérieux recul des droits du travail, sociaux et familiaux, impactant particulièrement les femmes, les enfants et les familles ».
Selon les informations disponibles sur la page de l’Assemblée de la République, tout citoyen peut créer une pétition, et il est prévu que les pétitionnaires soient entendus par une commission parlementaire pour les pétitions de plus de mille signatures, afin qu’ils puissent présenter en personne les raisons de leur demande et que les députés puissent se prononcer.
Si la pétition réunit plus de 2 500 signatures, mais ne dépasse pas 7 500 noms, elle doit obligatoirement être débattue en commission parlementaire, en réunion publique, avec les partis représentés.