Les pensions d’août seront déjà traitées avec les nouveaux barèmes de l’impôt sur le revenu.

Les pensions d'août seront déjà traitées avec les nouveaux barèmes de l'impôt sur le revenu.
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« Tant la Sécurité sociale que la Caixa Geral de Aposentações appliqueront les nouvelles grilles dès août », a confirmé aujourd’hui à Lusa une source officielle du Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité sociale (MTSS), interrogée sur le moment où les deux entités refléteront les nouveaux taux.

Contrairement à l’été dernier, lorsque la Sécurité sociale et la CGA n’ont pas pu appliquer immédiatement les nouvelles grilles après la divulgation des nouvelles retenues, les deux entités prévoient de pouvoir payer les prochaines pensions selon les nouvelles retenues.

En 2024, l’impôt a également baissé au milieu de l’année et, lorsque le gouvernement a divulgué les nouvelles grilles à la fin août, avec de nouveaux montants à appliquer en septembre, la Sécurité sociale et la CGA avaient déjà traité les pensions du mois suivant. C’est pourquoi elles n’ont appliqué les nouveaux taux qu’en octobre, procédant à un ajustement des retraites de septembre. Cette fois, la prévision est différente.

Selon l’arrêté du gouvernement publié mardi sur le portail des Finances, les entreprises et les autres entités versant des salaires et des pensions doivent appliquer les nouvelles grilles dès le début (à partir d’août), mais si elles ne peuvent pas le faire immédiatement, elles peuvent corriger les montants plus tard, jusqu’à la fin de l’année.

L’arrêté de la secrétaire d’État aux Affaires fiscales, Cláudia Reis Duarte, inclut des grilles pour deux moments distincts.

Les unes s’appliquent en août et septembre, avec des taux exceptionnellement plus bas, afin de compenser les retenues effectuées entre janvier et juillet, période où il était encore impossible de prendre en compte la réduction des taux d’IRS du 1er au 8e échelon approuvée par le parlement ce mois-ci.

Les secondes concernent les mois d’octobre, novembre et décembre, reflétant la version finale de l’IRS. Pour ces trois mois de l’année, les taux sont supérieurs à ceux d’août et septembre, mais inférieurs aux taux actuels.

La garantie qui permet de corriger les retenues (au cas où les entités versantes ne les appliqueraient pas déjà) ne concerne que les montants d’août et septembre.

Dans l’arrêté, la secrétaire d’État prévoit que « dans les situations où les retenues à la source sur les revenus du travail dépendant et des pensions payées ou mises à disposition entre le 1er août et le 30 septembre 2025 n’ont pas été effectuées conformément aux grilles prévues au n° 2 [de l’arrêté], l’entité sur laquelle repose l’obligation de retenue peut procéder à la rectification dans les retenues à effectuer dans les mois suivants, jusqu’au mois de décembre 2025 inclus ».

Dans des déclarations à Lusa à propos des nouvelles grilles, Cláudia Reis Duarte avait déjà indiqué que l’on s’attendait à ce que les retraités puissent voir cette réduction reflétée dès le mois d’août.

En septembre, en plus de la pension habituelle, les retraités percevant jusqu’à 1 567,5 euros bruts mensuels recevront un supplément extraordinaire, qui varie en fonction de la pension, pouvant être de 100, 150 ou 200 euros.

Ce supplément ne sera pas soumis à retenue à la source, car le gouvernement a décidé de l’exclure de la perception mensuelle.

Dans le décret-loi créant le supplément, publié au Journal officiel le 18 juillet, il est expressément prévu que le montant « n’est pas soumis à retenue à la source au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ». En même temps, il a également été prévu qu’il soit « insaisissable » et qu’il « ne soit pas pris en compte pour le calcul du montant du complément de solidarité pour les personnes âgées ».