La réunion d’Ana Paula Martins avec la nouvelle Association des Médecins Prestataires de Services est prévue pour 09h00 aujourd’hui à Lisbonne, a confirmé une source du ministère à l’agence Lusa.
Il s’agit de la réglementation du travail médical en prestation de services, approuvée en Conseil des Ministres le 24 octobre, qui vise à discipliner les tarifs horaires payés aux médecins sans lien avec le Service National de Santé (SNS) et qui prévoit également un régime d’incompatibilités.
Le recours des hôpitaux à l’embauche des soi-disant médecins intérimaires, pour pallier le manque de spécialistes titulaires, notamment dans les services d’urgence, a augmenté au fil des ans, représentant une dépense de plus de 230 millions d’euros en 2024.
À la fin octobre, la ministre de la Santé a admis que le gouvernement prévoit d’économiser jusqu’à 100 millions d’euros sur ces prestations de services, en estimant que 29 millions d’euros seraient déjà économisés l’année prochaine.
Le nouveau régime permet également aux médecins en situation d’incompatibilité de rejoindre le SNS, une sorte de « voie rapide » pour les professionnels qui souhaitent avoir un lien avec le service public, à condition qu’il y ait une place vacante dans l’unité locale de santé concernée.
Après que l’intention du gouvernement ait été connue, les médecins sans lien avec le SNS ont formé une association pour se réunir avec Ana Paula Martins afin de comprendre les modifications prévues au régime de prestation de service.
Au début de ce mois, un groupe d’environ mille médecins réunis dans un groupe WhatsApp a envisagé la possibilité d’une grève des services d’urgence lorsque le décret du gouvernement serait publié, mais l’association nouvellement créée a rejeté cette initiative jusqu’à ce qu’elle ait connaissance de la nouvelle législation.