Les Maisons de la Culture portugaises ont besoin « de se moderniser » au Brésil.

Les Maisons de la Culture portugaises ont besoin "de se moderniser" au Brésil.
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« J’ai visité les communautés et j’ai constaté que bon nombre de nos maisons rencontrent des difficultés dues au vieillissement des premières générations, qui ont été les fondatrices, » a déclaré Emídio Sousa, en visite officielle au Brésil depuis le 10 juillet, celle-ci se terminant le 21.

« Il est nécessaire d’aider ces maisons à attirer de nouveaux membres, les secondes et troisièmes générations des descendants. Certaines doivent également moderniser leur mode de fonctionnement, rechercher de nouvelles activités, » a-t-il ajouté.

Le nouveau secrétaire d’État s’est réuni pour la première fois avec les membres de la communauté portugaise au Brésil et a affirmé avoir constaté que les médias de la communauté au Brésil « sont extrêmement importants, » car ils font le lien entre le Portugal et les Portugais de l’étranger.

Selon Emídio Sousa, certains médias des communautés portugaises doivent adopter « de nouvelles formules de communication, telles que les réseaux sociaux, l’internet, la dématérialisation des processus, qui sont une constante dans le monde entier, et il y a aussi ici un besoin de modernisation. »

« Notre politique sera d’aider, parce que nous comprenons l’importance de ces organes, nous allons essayer de trouver des moyens de les aider à continuer à fonctionner, car ils sont clairement une partie très importante du lien avec les communautés, » a-t-il ajouté.

Parlant de son séjour de onze jours au Brésil, où il a déjà visité Rio de Janeiro, Santos, São Paulo, et se rendra à Brasília, Bahia et Pernambuco, Sousa a souligné son intention de « bien connaître la communauté, comprendre les défis qui se posent, écouter et aussi présenter les politiques du Gouvernement concernant les communautés. »

Interrogé sur les problèmes signalés par la communauté portugaise au Brésil concernant le fonctionnement des demandes administratives dans les consulats, Sousa a reconnu qu’il y a eu une augmentation très significative de l’activité consulaire face à la nouvelle vague d’émigration du Brésil vers le Portugal.

« Il y a une très forte demande de services, de documents, de passeports, ce qui génère parfois une certaine insatisfaction. J’ai une bonne impression, nos services consulaires, ceux que j’ai visités, fonctionnent bien, il y a une préoccupation constante pour fournir la meilleure réponse possible, » a-t-il évalué.

Concernant les préoccupations exprimées par les services consulaires au Brésil, Sousa a déclaré que la demande de nationalité portugaise a suscité des interrogations et que le gouvernement portugais ne souhaite « en aucun cas retirer aux descendants luso-descendants le droit d’avoir la nationalité portugaise, » souhaitant, au contraire, qu’ils l’obtiennent.

« Il y a maintenant une augmentation très significative de cette demande au Portugal, ce qui entraîne souvent un retard administratif, mais j’ai cherché à leur faire comprendre qu’en aucun cas nous ne cesserons d’attribuer la nationalité à nos descendants, » a-t-il conclu.