Ana Paula Martins s’est adressée aux journalistes à la fin d’une réunion au sein de l’Hôpital Garcia de Orta, à Almada, avec des infirmières spécialistes en santé maternelle et obstétrique (EESMO) pour analyser le projet de surveillance des femmes enceintes à faible risque dans les soins primaires.
La rencontre d’aujourd’hui, selon la ministre de la Santé, visait à expliquer l’état d’avancement du projet et à écouter les infirmières sur des questions opérationnelles et les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, ajoutant ainsi des connaissances aux préparations législatives en cours.
Ce projet, qu’elle a admis ne pas être inédit, sera d’abord appliqué dans des zones présentant des préoccupations marquées en matière de surveillance des femmes enceintes, comme la Péninsule de Setúbal, où il existe une carence de couverture par les médecins de famille, et Amadora-Sintra.
« Il y a beaucoup de femmes qui ont besoin de surveillance et qui ne l’ont pas aujourd’hui, et c’est exactement ce que nous voulons éviter, c’est-à-dire garantir que, par ce projet, nous puissions atteindre ces femmes pour qu’elles ne soient pas laissées seules », a-t-elle souligné.
La partie législative de ce projet, a-t-elle expliqué, sera prête d’ici la fin de l’année, et sera déployée sur le terrain au premier trimestre de 2026.
