« Si les lois sont approuvées et promulguées telles qu’elles sont, nous alertons sur le rejet pratique des décrets par les infirmiers et les actions de lutte ultérieures qui pourraient paralyser un secteur déjà instable et appauvri dès le mois de novembre, avec une possibilité d’aggravation pendant les vacances de Noël et du Nouvel An », a déclaré la plateforme syndicale dans un communiqué.
La structure syndicale reconnaît que, bien que les auditions des syndicats soient obligatoires, ces mesures du Ministère de la Santé « peuvent toujours avancer, même sans l’accord des syndicats ou l’accueil » de leurs propositions de modification.
En jeu, il y a le nouveau régime juridique qui crée les urgences régionales pour pallier le manque de professionnels de santé dans certaines spécialités, ainsi que la création des Centres de Haute Performance en Obstétrique et Gynécologie, deux mesures approuvées par le Gouvernement cette semaine et annoncées aujourd’hui pour entrer en vigueur en 2026.
La plateforme syndicale a précisé qu’elle rejette les décrets « présentés oralement » par l’exécutif la semaine dernière, s’il n’y a pas de modifications concernant ce qui est prévu pour les urgences régionales et pour les centres de haute performance.
Les syndicats exigent que la prime associée au déplacement soit la même pour tous les professionnels impliqués dans les équipes, et ils avertissent que la valeur proposée n’est cependant pas « clairement indiquée dans la documentation » reçue du ministère.
En ce qui concerne les centres de haute performance, la plateforme défend également des modifications concernant les incitations individuelles à attribuer aux infirmiers, par rapport à ce qui est prévu par le Gouvernement.
La plateforme syndicale regroupe le Syndicat des Infirmiers, le Syndicat Indépendant des Professionnels de Santé, le Syndicat Démocratique des Infirmiers du Portugal, le Syndicat Indépendant de Tous les Infirmiers Unis du Continent et des Îles, et le Syndicat National des Infirmiers.
