La journée d’aujourd’hui, mercredi 3 septembre, est marquée par le tragique accident impliquant l’ascenseur de Glória à Lisbonne. Le déraillement a causé 15 décès et 18 blessés.
De nombreuses photos montrent déjà la scène après l’accident. Il est possible de voir – même après la tombée de la nuit – un dispositif important sur place, avec la présence des pompiers, de la police et d’autres forces de sécurité.
Les photographies montrent également que la Police Judiciaire (PJ) se trouve sur la Calçada da Glória, lieu de l’incident.
Il convient de rappeler que le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, a décrit le déraillement du funiculaire comme « un moment tragique » et « très difficile » pour la ville, affirmant que « Lisbonne est en deuil ».
La municipalité a décrété trois jours de deuil municipal. Le gouvernement a quant à lui décrété un jour de deuil national, prévu pour jeudi 4 septembre.
L’accident a également été relayé à l’étranger, plusieurs médias internationaux mettant en avant la tragédie survenue au Portugal.
Marcelo souhaite un éclaircissement rapide des circonstances de l’accident
Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a déploré l’accident survenu avec l’ascenseur de Glória à Lisbonne cet après-midi, et affirme qu’il « espère que l’incident sera rapidement éclairci par les entités compétentes ».
« Le Président de la République déplore profondément l’accident survenu cet après-midi avec l’ascenseur (funiculaire) de Glória à Lisbonne, en particulier les victimes mortelles et les blessés graves, ainsi que les nombreux blessés légers », peut-on lire dans la note partagée sur le site de la Présidence.
Marcelo Rebelo de Sousa a également exprimé « ses condoléances et sa solidarité aux familles touchées par cette tragédie et espère que l’incident sera rapidement éclairci par les entités compétentes ».
Le ministère public ouvre une enquête
Le ministère public a ouvert une enquête sur le déraillement de l’ascenseur de Glória, à Lisbonne, qui a causé 15 morts et 18 blessés, comme il est d’usage dans ce genre de situations, a indiqué aujourd’hui le bureau du procureur général de la République (PGR).
« Comme cela se produit dans ce type de situations, et conformément à la loi, le ministère public va ouvrir une enquête », a indiqué le PGR dans une réponse envoyée à l’agence de presse Lusa.