« La résolution de l’UFE révèle un scénario alarmant de vulnérabilité fiscale et commerciale dans l’Union européenne, avec des pertes supérieures à 50 milliards d’euros par an résultant de l’évasion systématique favorisée par les plateformes numériques », a-t-il été indiqué dans un communiqué.
Les syndicats européens des secteurs fiscal et douanier se sont réunis lors de l’assemblée de l’UFE, qui se termine aujourd’hui à Vilamoura, et ont alerté sur « l’exploitation systématique » des règles douanières de l’UE par ces plateformes.
Étaient présents à la réunion des représentants du STI — Syndicat des Travailleurs des Impôts et de l’APIT — Association des Professionnels de l’Inspection Fiscale et Douanière.
Cité dans le même communiqué, le président de l’UFE, Florian Köbler, a déclaré que l’Europe « est inondée de produits illégaux, tandis que ces plateformes accumulent des milliards d’impôts non payés ».
Selon ce responsable, chaque jour d’inaction représente une perte de 137 millions d’euros en recettes fiscales, en plus des risques que ces produits posent pour les consommateurs.
L’UFE propose ainsi un plan d’action d’urgence, comprenant des mesures telles que la responsabilisation légale des plateformes, un régime de sanctions pour les opérateurs délinquants, ainsi qu’un délai maximal de 90 jours entre la détection de l’irrégularité et l’application des mesures correctives.
Fondée en 1963, l’UFE représente plus de 350 000 professionnels européens des secteurs fiscal et douanier, répartis sur 40 syndicats dans plus de 20 pays.