Face à cette évolution, le déficit de la balance commerciale de biens a atteint 2,805 millions d’euros, ce qui représente une aggravation de 77 millions d’euros par rapport à octobre 2024. Selon l’INE, les combustibles et lubrifiants ont représenté 14 % du déficit de la balance commerciale de biens en octobre 2025.
Si l’on exclut l’effet des combustibles et lubrifiants, le déficit de la balance commerciale était de 2,413 millions d’euros, une dégradation de 365 millions par rapport à la période homologue.
En ce qui concerne les prix, ceux-ci ont continué de baisser en octobre, enregistrant une réduction de 1,4 % dans les indices de valeur unitaire des exportations et de 1,8 % des importations (-1,3 % et -2,2 %, respectivement, en septembre 2025).
Pour les exportations, le bureau de statistiques souligne la baisse des transactions de combustibles et lubrifiants (-42,5 %), « reflétant une réduction en volume des exportations de cette catégorie de produits (-37,6 %), accompagnée d’une diminution des prix (-7,8 %), performance à laquelle la pause des unités de raffinerie nationale n’est pas étrangère ».
De plus, il y a également eu une baisse des exportations des fournitures industrielles (-7,3 %), due à la « quantité significative de produits chimiques exportés vers les États-Unis dans la période homologue, correspondant principalement à des transactions en vue de travail à façon (sans transfert de propriété) ».
Dans ce contexte, lorsqu’on analyse les principaux partenaires de 2024, ressort la diminution des États-Unis (-42,6 %), essentiellement dans la catégorie des fournitures industrielles.
En termes cumulés sur l’année jusqu’en octobre, les exportations ont augmenté de 1,0 %, en termes annuels (+2,9 % sur la même période de 2024).
Pour les importations, c’est également dans les combustibles et lubrifiants (-42,4 %) que l’on constate la plus grande baisse, « principalement des huiles brutes de pétrole en provenance du Brésil, reflétant une baisse en volume des importations de cette catégorie de produits (-48,0 %), avec une augmentation du prix (10,8 %) ».
En ce qui concerne les principaux pays partenaires, une diminution de 87,9 % a été constatée dans les importations en provenance du Brésil tandis qu’à l’inverse, les achats en provenance de la Chine ont augmenté de 29,8 %, essentiellement des importations de combustibles et lubrifiants et de fournitures industrielles.
Dans le cumul de l’année jusqu’en octobre, les importations ont augmenté de 5,5 %, par rapport à la même période de l’année précédente (+1,2 % sur la même période de 2024).
