Selon les calculs de l’agence de presse financière Bloomberg, basés sur des données des douanes chinoises, les exportations ont atteint environ 7,34 tonnes le mois dernier, le chiffre le plus élevé de l’histoire.
Parmi les produits figurent des aimants haute performance utilisés dans les biens de consommation et les avions de combat.
Ces chiffres apparaissent la même semaine où Pékin et Washington ont mené à Madrid un nouveau cycle de négociations commerciales, précédant la conversation téléphonique très attendue entre les présidents des États-Unis, Donald Trump, et de la Chine, Xi Jinping.
Depuis le 2 avril, dans le cadre de l’escalade tarifaire avec les États-Unis, Pékin a commencé à exiger des licences d’exportation pour sept des 17 minéraux du groupe des terres rares — le samarium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, le lutécium, le scandium et l’yttrium — et les aimants correspondants, invoquant des raisons de sécurité nationale.
Cette mesure a entraîné une chute marquée des exportations, qui n’ont repris qu’après l’accord atteint en juin, lors d’un cycle de négociations à Londres, au cours duquel la Chine s’est engagée à faciliter l’émission des licences.
Malgré la reprise, ces matériaux — également essentiels pour des industries comme l’aéronautique — restent au cœur du conflit, en raison du risque de ruptures d’approvisionnement et de la possibilité que Washington impose de nouvelles taxes si l’accès à ses industries n’est pas garanti.