Le ministère de la Défense nationale a confirmé, ce dimanche, que les États-Unis ont demandé l’autorisation pour que 12 avions ravitailleurs utilisent la Base des Lajes, aux Açores, et que celle-ci a été accordée.
Dans un communiqué, l’administration dirigée par Nuno Melo indique que les États-Unis « ont sollicité, par note diplomatique, l’autorisation pour 12 avions ravitailleurs d’utiliser la Base des Lajes, qui a été accordée ».
Le ministère de la Défense souligne également qu' »il s’agit d’une procédure habituelle » et que « les aéronefs présents aux Açores sont des avions de ravitaillement aérien ». « Il ne s’agit pas de moyens aériens offensifs, mais seulement d’aéronefs de ravitaillement », précise-t-il.
De plus, dans la notification envoyée par les Américains au gouvernement, il est indiqué que les aéronefs ont pour mission de soutenir la Force navale des États-Unis dans l’Atlantique.
Outre cette notification, qui a été « émise par les voies régulières et appropriées », le ministère de la Défense affirme qu' »il n’y a eu aucun autre contact de la part des autorités » des États-Unis.
Il est à noter qu’il s’agit de la présence de plus d’une dizaine d’avions ravitailleurs de l’armée de l’air américaine à la Base aérienne des Lajes, utilisée militairement par les États-Unis d’Amérique dans le cadre d’un accord de coopération, et dont le motif n’a pas encore été totalement clarifié.
Vendredi, l’agence Lusa a constaté la présence sur place de 12 aéronefs américains de ravitaillement aérien.
Interrogée sur la présence de ces aéronefs à Lajes, une source du département de la Défense des États-Unis s’est contentée de dire que « le Commandement européen des États-Unis accueille habituellement des avions militaires (et du personnel) des États-Unis en régime transitoire, conformément aux accords d’accès aux bases et de survol avec des alliés et partenaires ».
Mercredi, l’agence Lusa avait déjà interrogé le département de la Défense des États-Unis sur un possible renforcement de l’activité militaire à Lajes, en raison de la situation au Moyen-Orient, mais il a été dit seulement que ce jour-là, il n’y avait pas de changements à annoncer.
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