Ce montant, a expliqué lors d’une conférence de presse la commissaire européenne chargée de l’environnement, de la résilience hydrique et de l’économie circulaire compétitive, Jessika Roswall, est une estimation qui additionne les économies attendues dans plusieurs secteurs économiques.
L’exécutif communautaire, selon un communiqué, vise à réduire d’au moins 25 % les charges administratives pour les grandes entreprises et d’au moins 35 % pour les petites et moyennes entreprises d’ici à la fin de 2029, date à laquelle le mandat de la Commission s’achèvera.
Bruxelles indique des économies de l’ordre de 170 millions d’euros par an sur les émissions industrielles de gaz polluants, notamment grâce à la simplification et à l’accélération des évaluations environnementales pour l’octroi de permis, et de 180 millions d’euros annuels en économies sur les évaluations environnementales.
Dans le cadre de l’économie circulaire, l’économie estimée est de 525 millions d’euros, notamment en remplaçant la base de données sur les substances dangereuses présentes dans les produits par des solutions numériques plus efficaces et en simplifiant la responsabilité élargie des producteurs, ce qui exempte les entreprises de l’UE de l’obligation de nommer des représentants autorisés dans un autre État membre.
Le paquet « omnibus » environnemental, présenté aujourd’hui, est la huitième proposition de simplification législative et devra être approuvé par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen.
L’objectif global de l’exécutif communautaire est d’atteindre 37,5 milliards d’euros d’économies annuelles sur les coûts administratifs d’ici à la fin du mandat de cette Commission, en 2029.
