« En premier lieu, en ce qui concerne ma responsabilité, de l’interprétation que nous avons aujourd’hui sur le rôle de la culture – que nous débattons souvent –, les contenus sont essentiels. Ce n’est pas seulement la narration, je parle des contenus au sens ‘lato sensu’ [sens large], de ce que nous pouvons produire pour capter et, surtout, pour différencier ce qui constitue la proposition de valeur du Portugal », a déclaré Pedro Machado.
Le secrétaire d’État au Tourisme, au Commerce et aux Services s’exprimait lors d’un débat à Lisbonne, organisé par l’Association de Promoteurs de Spectacles, Festivals et Événements (APEFE).
« Qu’est-ce qui différencie le Portugal dans un monde si globalisé, si compétitif ? Sa singularité. Où est sa singularité ? Dans sa différenciation. Où se trouve sa différenciation ? Patrimoine, Culture, Histoire, etc. Par définition, oui, c’est le ‘leitmotiv’ [motif principal] », a déclaré le ministre interrogé sur l’articulation entre la Culture et le Tourisme.
Dans ce domaine, et répondant également à une approche de l’audience concernant les soutiens financiers du Tourisme du Portugal aux événements culturels dans les territoires à faible densité, Pedro Machado s’est montré favorable à certains types d’aides.
Dans cette articulation entre le Tourisme et la Culture — « en étant cohérent et conséquent » –, il faut financer « ce qui doit être financé », a-t-il dit.
« Le tourisme doit avoir, en effet, cette empreinte positive, puisqu’il génère des recettes substantives et ces recettes proviennent précisément parce que nous avons, et avons hérité, des actifs stratégiques, parmi eux le patrimoine, et pas seulement, pour lequel nous devons contribuer, non seulement à sa préservation, à sa qualification, mais surtout à son appréciation. Et nous voulons des gens qui puissent profiter de ce que nous avons. Il y a des questions locales, des municipalités, etc. En somme, c’est une bonne discussion dans cette phase, mais je me limiterais à ces deux points », a-t-il affirmé.
Enfin, Pedro Machado a rappelé que « ce n’est pas l’intention, ni cela ne doit être » que l’État se substitue au secteur privé.
« Par définition, cela est bien affirmé, dans ce que nous envisageons pour le secteur », a-t-il renforcé.