La semaine commence avec une baisse des prix des carburants, puisque tant l’essence que le diesel devraient devenir moins chers, selon les prévisions de vendredi de l’Automobile Club du Portugal (ACP).
Ce lundi, l’essence devrait diminuer de 0,5 centime tandis que le diesel devrait enregistrer une baisse de deux centimes.
Cela intervient à un moment où le diesel simple est à 1,592 euros par litre, tandis que l’essence simple 95 coûte 1,704 euros par litre, selon les prix moyens les plus récents mis à jour par la Direction Générale de l’Énergie et de la Géologie (DGEG) sur le site Prix des Carburants en Ligne.
Où sont les prix les plus bas ?
Selon les données les plus récentes, publiées par la DGEG sur le site Prix des Carburants en Ligne, voici les stations-service les plus économiques :
Pour consulter les stations-service les moins chères près de chez vous, vous pouvez accéder à ce lien et sélectionner, en haut, l’option ‘filtrer par municipalité’, puis cliquer sur le district correspondant dans la liste qui sera affichée. Enfin, vous devrez sélectionner la municipalité que vous souhaitez consulter, ainsi que le type de carburant.
Le gouvernement a réduit la remise sur la taxe sur les carburants
Il convient de rappeler que le gouvernement a réduit, la semaine dernière, la remise en vigueur sur la Taxe sur les Produits Pétroliers (ISP), applicable à l’essence sans plomb et au diesel routier.
Selon un arrêté publié vendredi, le 28 novembre, au soir dans le Journal officiel – et entré en vigueur le lundi suivant -, le taux de l’ISP applicable, sur le continent, à l’essence avec une teneur en plomb égale ou inférieure à 0,013 gramme par litre est désormais de 497,52 euros pour 1 000 litres, contre 481,26 euros actuellement.
Quant au taux de l’ISP applicable au diesel, il a augmenté de 337,21 euros à 361,60 euros pour 1 000 litres.
Quelle est la situation du pétrole sur les marchés internationaux ?
La cotation du prix du baril de Brent pour livraison en février a terminé aujourd’hui sur le marché à terme de Londres en hausse de 0,76 %, à 63,75 dollars.
Le brut de la mer du Nord, de référence en Europe, a clôturé la séance à l’Intercontinental Exchange à 49 centimes au-dessus des 63,26 dollars avec lesquels il avait clôturé les transactions jeudi.
Les analystes mentionnent à nouveau la baisse attendue du taux d’intérêt de référence de la Réserve fédérale comme facteur explicatif de la valorisation du Brent, car ils s’attendent à ce qu’elle favorise les perspectives économiques et la demande de pétrole.
Parmi les autres facteurs ayant une influence sur le marché figurent également les tensions entre les États-Unis et le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves mondiales de pétrole, et le déroulement du conflit en Ukraine, consécutif à l’invasion russe.
Le premier peut affecter la production vénézuélienne et ainsi faire monter le prix, tandis que le second a l’effet inverse, si les sanctions contre les compagnies pétrolières russes sont levées.
Sur l’ensemble de la semaine, le Brent n’a varié que de 50 centimes à la hausse.
