‘La santé est pour tous! Le Service National de Santé’ est le titre de l’œuvre qui présente aux plus jeunes le SNS à travers des histoires et des chiffres illustrant l’importance de sa création dans la promotion de modes de vie sains, la prévention des maladies et l’accès à « des soins de santé gratuits et de haute qualité ».
À la veille du lancement du livre, le jour du SNS, Isabel Alçada a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand défi », car il aborde des thèmes qui « ne sont pas faciles à transmettre » aux jeunes.
Cependant, elle a souligné que, tout comme Ana Maria Magalhães, elle aime « toujours beaucoup collaborer » à la diffusion de projets qu’elles considèrent essentiels pour le Portugal.
« Ce sont des sujets liés à des questions sociales ou très abstraits, et les jeunes finissent par s’intéresser à d’autres choses que ce que nous leur proposons », a-t-elle expliqué.
C’est pourquoi les auteurs ont trouvé dans les histoires « un moyen d’attirer l’attention [des jeunes] sur le rôle crucial du Service National de Santé ».
Avec des illustrations de Pedro Brito, le livre présente quatre histoires – ‘Dinis et son étui vert’, ‘Un bon épuisement’, ‘Atchoum’ et ‘Cas d’accident’, qui alertent sur l’importance de l’hygiène buccale, de l’exercice physique, de la prévention des maladies contagieuses comme la grippe et sur la conduite à adopter en cas d’accident pour « profiter au mieux » de ce que le SNS et INEM offrent.
Isabel Alçada a expliqué que l’objectif est que les plus jeunes s’identifient aux personnages et aux situations racontées, ou reconnaissent des expériences vécues par des amis, et y réfléchissent.
« Ce n’est pas seulement réfléchir, car le SNS n’est pas seulement une question théorique et intellectuelle, c’est aussi l’importance émotionnelle du Service National de Santé », a-t-elle souligné.
Pour l’écrivaine, il est essentiel de « bien comprendre » ce que le Portugal « a de vraiment unique et fantastique » : un SNS pour tous, « pratiquement gratuit, avec toute la science la plus contemporaine au service du traitement des personnes et de la prévention ».
Chaque histoire est suivie par des informations fournies par le ministère de la Santé et la Direction générale de la Santé, aidant les jeunes qui souhaitent « aller un peu plus loin », a-t-elle dit, notant que l’association entre fiction et information permet aux jeunes d’élargir leur connaissance du sujet.
Dans le livre, les jeunes peuvent découvrir l’histoire du SNS, créé en 1979, et avoir une idée de sa véritable ampleur, à travers les chiffres présentés, tels que les 6,2 millions de consultations réalisées dans les urgences hospitalières en 2024, année où 64 503 bébés sont nés dans le SNS, qui compte 153 595 professionnels, majoritairement des infirmiers (51 826) et des médecins (33 040).
Isabel Alçada a raconté avoir « énormément aimé » écrire sa partie de l’histoire, tout comme son coauteur : « Nous trouvons très important que les gens n’oublient pas qu’avant, cela n’existait pas. Cela a été créé grâce à des personnalités comme le Dr. António Arnaut, qui a joué un rôle important dans la création du SNS, et à tous les professionnels qui travaillent au SNS et qui méritent notre reconnaissance ».
L’ancienne ministre de l’Éducation a également souligné que le Portugal bénéficie d’un SNS et d’un système éducatif avec des « conditions excellentes » pour que tous les Portugais puissent bénéficier, dans un cas, de prévention et de traitement et, dans l’autre, de « formation adéquate ».
« Cela n’arrive pas dans de nombreux pays », a-t-elle alerté, prenant pour exemple les États-Unis, considérés comme très développés, mais qui ne disposent pas d’un « service de [santé] de haut niveau scientifique et pour tous » comme le portugais.
Les auteurs de la célèbre collection de livres pour enfants et adolescents « Uma Aventura », lancée en 1982, espèrent que ce nouveau livre sera lu en famille et utilisé par les enseignants dans les cours de citoyenneté.
« Les bibliothèques scolaires sont également essentielles pour que ces ressources utiles au développement éducatif des plus jeunes soient accessibles gratuitement », ainsi que les bibliothèques publiques à travers le pays.